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Floréal Knitwear licencie : les larmes de la colère

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Paul Bérenger : «Floréal avait prévu ces licenciements»
Tout en exprimant sa sympathie à ceux qui vont perdre leur emploi, le PM Paul Bérenger a déclaré hier au cours d’une conférence de presse que «Floréal avait prévu ces licenciements. Ti pu met 2000 déhor mais finalement sé 900 ki pé licencié». Heureusement, dit-il, que «700 pu redéployé. Li positif ki sa licenciement la accompagné par un plan restructuration pu maximum redéploiement et ‘training’».

Navin Ramgoolam : «D’autres usines vont fermer leurs portes»
Le leader de l’Opposition et du PTr est sceptique. Navin Ramgoolam a déclaré hier lors d’une conférence de presse que «9581 personnes ont été licenciées l’année dernière, d’autres usines vont fermer leurs portes avec la fin de l’accord multi-fibre et à cause de l’incompétence de ce gouvernement». Il soutient que le gouvernement «fine rate l’occasion gagne ‘third country fabrics’ avec AGOA»

«Nu zeness ine fini dans sa lizine la. Ki nu pu fer aster ? Demande charité ou fer prostitué lor simé ?Nu même fine fer Floréal vine céki li été zordi alla zot pé met nu déhor».

C’est le cri de cœur d’une employée de Floréal Knitwear de St-Paul qui compte 22 ans de service et qui sera probablement, dit-elle, mise à la porte après que la direction de cet établissement a annoncé, vendredi dernier, un plan de restructuration et la suppression d’environ 900 des 4000 emplois .

Les visages font peine à voir. Les larmes perlent. L’inquiétude les ronge car à vendredi dernier, elles (des machinistes) ne savaient pas si elles allaient être licenciées ou pas. C’est demain après-midi à l’issue d’une rencontre patron/syndicat qu’elles seront fixées sur leur sort. Mais les commentaires vont bon train : «Eski pé met morisien déhor ou étranger ? Si ena problem kifer pé amene étranger pu travail ?».

La veille, leur ‘Executive Director’, Nicolas Maigrot, les a informées à travers une lettre,de la mise en place d’un plan de restructuration. Dans un communiqué de presse le lendemain, la direction de Floréal confirme les propos de son ‘Executive Director’. Raison évoquée : l’abolition des quotas en janvier 2005 et la concurrence.

Nicolas Maigrot écrit que «cette restructuration nous imposera de prendre des mesures difficiles mais primordiales pour la continuité de notre entreprise. Ce plan consistera à regrouper nos activités de tricotage, montage et finition dans des usines ‘knit to box’ afin de gagner en efficience et d’être plus compétitifs». Floréal, dit-il, «va fermer certaines unités et transférer certains employés vers ces usines ‘knit to box’».

‘Job fair’ = «farce»

Les unités concernées sont St-Paul, Rose-Belle, Plaine-Magnien, Mahébourg, Rivière des Anguilles, Chemin-Grenier et Goodlands. La direction de Floréal a établi quatre critères pour choisir celles qui seront licenciées : l’ancienneté, la performance, la qualité et la régularité.

La direction de Floréal explique aussi qu’elle a mis en place un plan d’accompagnement élaboré qui permettra à tous les licenciés d’avoir des possibilités de recyclage et de formation. Un ‘job fair’ sera ainsi organisé. Le Conseil des ministres a annoncé vendredi qu’il va apporter son soutien à cet exercice.

Le syndicaliste Yusuf Sooklall fustige la direction de Floréal à ce sujet. Il qualifie le ‘job fair’ de «farce qui va entretenir les employés dans une illusion ». Il se demande si c’est «à 45 ans qu’on va les former pour aller travailler dans les hôtels». Si, suivant la logique de Floréal, dit-il, «on va licencier ceux qui ne sont pas performants et qui sont irréguliers, je me demande quelle usine va les embaucher».

Le syndicaliste précise que c’est la troisième fois que la direction de Floréal vient de l’avant avec un plan de restructuration avec les mêmes points : «En trois ans on a licencié plus de 400 personnes. Cette fois, le nombre est plus conséquent. J’ai demandé à la direction de revoir cette décision car il y a environ 1000 employés qui veulent partir volontairement. La direction reste sensible à cette proposition».

Le syndicaliste précise que les licenciés doivent avoir trois mois de salaire de base par année de service. De plus, «leur ‘local’ et leur ‘bonus’ doivent être payés au pro-rata». La réunion de lundi sera déterminante, dit-il, car «bisin traite bane travailler correctement. Lot coup la direction Floréal et ministère Travail bisin organise tripartite pu pa met nu devant le fait accompli».

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Paul Bérenger : «Floréal avait prévu ces licenciements»

Tout en exprimant sa sympathie à ceux qui vont perdre leur emploi, le PM Paul Bérenger a déclaré hier au cours d’une conférence de presse que «Floréal avait prévu ces licenciements. Ti pu met 2000 déhor mais finalement sé 900 ki pé licencié». Heureusement, dit-il, que «700 pu redéployé. Li positif ki sa licenciement la accompagné par un plan restructuration pu maximum redéploiement et ‘training’».

Navin Ramgoolam : «D’autres usines vont fermer leurs portes»

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