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Le collège pré-professionnel St-Joseph dit Le collège pré-professionnel St-Joseph dit «Non» à la violence domestique

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Les élèves du collège pré-professionnel St-Joseph s’intéressent de près aux conséquences de la violence domestique et aux méfaits de la drogue et de l’alcool. Après la mort tragique de Sandhya, une femme battue, sabrée par son mari, ils ont décidé qu’il n’y aurait plus d’autres femmes battues qui subiraient le même sort.

Ces éleves sont âgés entre 12 et 13 ans. Malgré leur jeune âge, ils sont déjà au courant des fléaux qui gâchent la vie de bon nombre de personnes. C’est un cri du coeur que ces adolescents ont lancé le 2 juin dernier lors de l’‘Open Day’ qui a été organisé au collège pré-professionnel St-Joseph à Cité Joachim.

Ils ont, à cette occasion, présenté des sketches pour dire «Non» à la violence domestique. Il en ont fait de même pour illustrer les fléaux tels que la drogue et l’alcool. Pour ces étudiants «ces fléaux sont étroitement liés car c’est le plus souvent un homme sous l’influence de l’alcool ou de la drogue qui frappe sa femme et ses enfants».

Des élèves bourrés de talent. C’est avec beaucoup d’émotion que ces jeunes ont été, pendant quelques minutes, les illustrateurs des fléaux qui frappent de nombreuses familles sans aucune distinction de race, de religion et de couleur.

Didier Virasamy, ‘attendant’ au collège, a été à l’origine de l’organisation d’un ‘Open Day’. Il déclare qu’au collège, en cotôyant les jeunes, il s’est aperçu que ces derniers se sentaient très concernés par le problème de la violence domestique, surtout après le drame de Sandhya et par les fléaux de l’alcool et de la drogue.

«Ces jeunes sont très motivés et veulent faire en sorte que les femmes et les hommes ne soient plus des victimes et que tout un chacun prenne conscience de ces problèmes et réagissent», ajoute-t-il.

Ayant constaté que ces élèves portaient un si grand intérêt à ces problèmes et voulaient participer à la lutte contre ces fléaux qui ont le pouvoir de tout détruire, il a alors décidé d’organiser cette manifestation qui a demandé trois semaines de préparation et de répétitions.

Un devoir accompli

Didier espère aussi faire de la prévention à travers les différents sketches présentés dans ce sens.

Les élèves de cet établissement scolaire se disent très heureux d’avoir présenté ces sketches. Ils espèrent avoir, à travers leurs sketches, «touché et sensibilisé le plus de personnes possibles». Cinq de ceux qui y ont participé, Giovanni, Brandon, Bruno, Guilliano et Dylan, se disent fièrs d’avoir «accompli leur devoir en tant que jeunes».

Dylan se dit prêt à relever tous les défis et les obstacles pour lutter contre ces fléaux : «Je m’acharnerai sans cesse afin d’arriver à combattre ces fléaux qui font beaucoup trop de victimes».

Ses amis partagent son avis. Brandon et Bruno confient que ces saynètes les ont rendus encore plus conscients de la gravité de la situation et qu’ils sont d’autant plus motivés à lutter pour «une bonne cause».

Les élèves avaient aussi exposé des dessins pour illustrer les conséquences de la violence domestique, de l’alcool et de la drogue et les films ‘La haine’, ‘Police’ et ‘Mon fils cet inconnu’ avaient été projetés car ils illustraient aussi les thèmes de cette journée.

Didier et ses élèves savent que comme Rome n’a pas bâtie en un jour, il ont du pain sur la planche pour atteindre leur but, mais le coeur y est et la motivation ne manque pas. Didier compte bientôt organiser d’autres activités car, selon lui, «la lutte continue».

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