Triste fin pour ce voleur à la tire. Jacques André Louis Babooram a rendu l’âme dans sa cellule au poste de police de Curepipe, le 4 juillet dernier. La veille, il aurait heurté un pylône en béton en essayant de semer ceux qui voulaient avoir sa peau, car il venait de commettre un vol au marché de Curepipe. Le parti politique ‘Lalit’ exprime le désir de venir en aide aux proches du défunt.
Rajni Lallah, animatrice à Lalit, déclare que celui-ci aimerait soutenir la famille Babooram : « Nous désirons encadrer les proches de Babooram et les aider dans la mesure du possible à surmonter ce drame. »
La police recherche toujours les agresseurs de Babooram. Ce dernier a été retrouvé gisant inconscient sur un matelas dans sa cellule le 4 juillet dernier par un inspecteur qui faisait sa ronde.
Le SAMU a été alerté et est arrivé sur les lieux quelques minutes après. Il était trop tard et le médecin n’a pu que constater la mort de la victime. Le médecin légiste attribue la mort de la victime à une fracture du crâne et une hémorragie interne.
Jacques André Louis Babooram, âgé de 37 ans, avait été arrêté par la police de Curepipe pour vol la veille. Il aurait fait main basse sur les portefeuilles de deux dames au marché de Curepipe.
Il fut alors tabassé par des membres du public qui avaient été témoins de la scène. Essayant de leur échapper, il prit ses jambes à son cou. C’est quand il s’est retourné pour voir si ses agresseurs le poursuivaient toujours qu’il aurait heurté de plein fouet un pylône en béton se trouvant près de l’étal d’un charcutier. Le choc fut tel qu’il tomba dans les pommes.
Ses agresseurs, sous prétexte de faire ‘justice’, l’ont tabassé. Toujours inconscient, Babooram fut livré à la police. Les deux dames dont Babooram avait volé les portefeuilles l’ont positivement identifié comme le voleur.
La ‘Central Criminal Investigation Division (CCID) enquête sur cette affaire afin de connaître les circonstances exactes du décès de Jacques André Louis Babooram et la Commission des droits de l’homme a été alertée.
Babooram était un visage connu du marché de Curepipe. Il était un sans-abri et faisait des petits boulots ça et là.