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Michael Atchia, conseiller à l’Éducation : «Ce n’est pas une trahison de ma part»

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Michael Atchia défend sa chapelle en disant vouloir mettre ses compétences au service de l’éducation

La récente nomination de Michael Atchia, ex-directeur du Bureau de l’Education Catholique (BEC), comme conseiller au ministère de l’Éducation n’est pas considérée par le principal intéressé comme une « trahison ».

Le BEC et le ministère de l’Éducation n’étaient pas en odeur de sainteté lors du dénouement dans l’affaire des 50% des places réservées dans les collèges confessionnels catholiques.

Michael Atchia s’occupera essentiellement de la rénovation des programmes d’études, soit le ‘curriculum renewal’.

Michael Atchia avait affirmé en Cour suprême - lors de son interrogatoire dans l’affaire Église Catholique v/s Tengur sur les 50% des places - que le diocèse catholique utilisait le critère religieux comme mode de recrutement.

La Cour avait alors statué qu’une telle pratique était anticonstitutionnelle.

L’Église catholique avait fait appel au Privy Council, qui avait maintenu le jugement de la Cour suprême.

Il y avait alors eu une polémique. L’Église avait reproché à l’État de ne l’avoir pas soutenu devant les Lords du Conseil privé. Le froid s’était même installé entre les deux partenaires de l’éducation.

Cette défaite avait été mal digérée par beaucoup de catholiques et par l’Église catholique ; celle-ci avait même menacé de quitter la réforme éducative de Steven Obeegadoo.

Certains, à tort ou à raison, avaient montré du doigt Michael Atchia ; ils l’accusaient d’être à l’origine du problème des 50 % des places réservées. Ces mêmes personnes dans l’entourage du diocèse disent maintenant qu’ils digèrent mal le fait que celui qui dirigeait le BEC a accepté un poste de conseiller auprès de ce même gouvernement qui avait, disent-ils, largué l’Église catholique.

Atchia : un spécialiste indépendant

Ainsi, par rapport à cette amertume, Michael Atchia rétorque que sa nomination est justifiée « car je sers la cause de l’éducation, que ce soit pour l’Église catholique ou pour le ministère de l’Éducation ».

L’ex-directeur du BEC rétorque à ceux qui estiment qu’il n’aurait jamais dû accepter un poste d’un gouvernement qui est considéré dans les milieux catholiques comme avoir trahi le BEC : « Les relations ont toujours été bonnes entre l’Église catholique et l’État. Je suis un spécialiste indépendant et c’est tout à fait logique que je sers, après l’Église, le ministère de l’Éducation ».

N’est-ce pas une trahison de sa part vis-à-vis de ceux qui ont toujours soutenu le BEC dans son combat ? « Mais, pas du tout. Ma nomination comme conseiller n’est pas une trahison », répond-il.

Michael Atchia a été professeur au Mauritius Institute of Education (MIE) avant d’être muté à l’United Nations Environmental Programme (UNEP) où il a occupé un poste de directeur. À son retour au pays, il a dirigé le BEC de 1997 à 2003.

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