• Wazil Meerkhan et Dylan Carman plaident coupable dans le cadre de la mort de la WPC Raghoo - Pooja, la sœur de la victime : «Notre famille n’a toujours pas pu remonter la pente…»
  • Movember : au cœur des hommes, les hommes à cœur
  • Contrat d’exclusivité du Champ-de-Mars : le MTC se remet en selle
  • «Moana 2» : l’aventure magique sous les tropiques reprend
  • Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement

Son mari ayant vidé son compte bancaire, Vijantee est ruinée

Elle s’est fait plumer comme un pigeon. Vijantee est désespérée, elle allègue que son mari, après 10 ans de vie commune, l’a laissée seule avec deux enfants sur les bras, après avoir vidé son compte en banque. Elle n’a plus un sou et ne se souvient pas de la somme qu’elle avait en banque. Vijantee se retrouvera sans un toit si elle ne paie pas les mensualités sur son appartement.

“Je lui ai fait confiance mais il m’a ruinée”. C’est avec plein d’amertume que s’exprime Vijantee.

Elle explique que son mari et elle ont un compte bancaire commun et qu’à chaque fois que Raj (nom fictif) avait besoin d’argent, il lui demandait sa carte pour effectuer des retraits au guichet automatique. Vijantee est une femme au foyer et ne sait rien des dépenses de son mari.

Elle allègue que ce dernier vidait son compte bancaire en la bernant:“Raj faisait des retraits sans me montrer de reçus, mais comme je lui faisais confiance, je ne disais rien”.

En février 2004, Raj déserte le toit familial pour toujours et c’est là que Vijantee réalise qu’elle n’a plus un sou. Il y a de cela trois années, Raj l’avait convaincue d’acheter un appartement à Forest-Side. C’est avec l’argent que lui avait laissé en héritage sa mère que Vijantee a acheté cet appartement pour un montant de Rs 400 000. Elle a versé la moitié de la somme et la famille s’y est installée. Elle doit ensuite payer le reste du prix de l’appartement, par mensualités de Rs 4000.

Vijantee n’a plus d’argent en banque et elle n’arrive plus à joindre les deux bouts pour élever ses deux filles. Elle ne sait pas comment faire pour payer les mensualités qu’elle n’a pas réglées depuis plusieurs mois déjà.

Elle déclare que si elle ne paie pas, son appartement sera saisi et elle ne sait pas où aller avec ses deux enfants.

Un mariage raté

Vijantee, âgée de 38 ans dit n’avoir jamais connu le vrai bonheur auprès de son mari, Raj, 32 ans. Elle a épousé Raj en mai 1994 sans le consentement de ses parents, ne se doutant pas du calvaire qui l’attendait.

Elle regrettera par la suite son choix:“Après avoir épousé Raj, je me suis rendue compte qu’il n’était plus l’homme que je connaissais et que j’aimais”. Selon Vijantee, son mari la brutalisait. Mais elle a subi en silence par amour pour ce dernier.

Vijantee a deux filles, Nandeenee, 9 ans, et Tanuja, 8 ans. Elle se souvient que son mari ne s’est jamais vraiment montré affectueux envers leurs enfants:“Il était un homme brutal et dépourvu de tout sentiment d’amour et de tendresse à l’égard de nos filles”.

C’est le choc pour elle quand elle apprend que son mari la trompe. Elle demande des explications mais Raj la frappe et lui dit qu’elle invente des histoires et qu’elle est folle. Mais Vijantee sait qu’il a une maîtresse car elle les a vus ensemble.

Raj a, à plusieurs reprises, déserté le toit familial, selon Vijantee, et quand il revenait il la battait et l’insultait, si elle demandait des explications: “Raj me frappait et brutalisait aussi nos deux filles, mais il racontait à tout le monde que c’était moi qui étais une mauvaise mère. Il disait même que je fumais et que je buvais, ce qui est complètement faux”.

Vijantee a entamé des démarches afin de poursuivre son mari. Interrogé, Raj, quant à lui, ne veut pas donner sa version des faits.

Archive: