Beaucoup d ’eau et quelques dégâts…
Pas de gros dégâts, pas mal de pluie, le prix des légumes en hausse… Bref, c’est ce qui ressort du passage du cyclone.
En attendant Emang – le nom qui sera donné au prochain cyclone évoluant dans l’océan Indien –, on fait le bilan du passage de Dumilé en ce début d’année. Un passage qui a un peu gâché les festivités dans le cadre du Nouvel An à Maurice, mais surtout à La Réunion.
Jeudi dernier, Maurice est, certes, passée en classe 2, mais La Réunion a, elle, déclenché l’alerte rouge. Bilan à l’île soeur : un homme électrocuté et, à l’heure où nous mettions sous presse, des milliers de foyers étaient encore privés d’électricité.
Du côté de chez nous, Dumilé n’a pas fait trop de dégâts matériels, si ce n’est qu’un billboard s’est écroulé sur une maison à Cassis, ne faisant heureusement pas de victimes. Mais l’on compte tout de même deux cas de décès par électrocution
(voir en pages 8-9).
«Pas mal de pluie»
Au niveau de la station météorologique de Vacoas, l’on avance des chiffres qui traduisent une pluviométrie plutôt riche, enregistrée avec le passage du cyclone. C’est ce qu’avance Prem Pathak, prévisionniste : «Nous avons eu pas mal de pluie. Grand-Bassin a enregistré la plus forte pluviosité, avec 119 millimètres d’eau. Par contre, au Morne, on n’a accumulé qu’environ 8 millimètres de pluie. Au niveau du vent, les rafales ont été de l’ordre de 108km/h au Domaine les Pailles, 97km/h au Morne, 96km/h à Quatre-Bornes et 94km/h à Trou-aux-Cerfs.»
Le passage de Dumilé aura, cependant laissé un goût amer aux consommateurs et aux marchands, les prix des légumes devant enregistrer une hausse de
15 % à 30 %, indiquent les associations de planteurs.
Par ailleurs, la météo prévoit une amélioration du temps… Sauf qu’un nouveau système dépressionnaire se forme actuellement à 3 000 kilomètres au nord-est de Maurice. Prem Pathak précise toutefois : «Pour le moment, ce système est encore loin de nous. Il n’est pas encore bien développé (NdlR : à l’heure où nous mettions sous presse) et ne devrait nous intéresser que dans quatre ou cinq jours.»
Respirons donc encore un peu avant que la grande valse des dépressions tropicales ne reprenne…