Cet habitant d’Albion était à bord de sa motocyclette au moment de l’accident, survenu après qu’il eut avalé le contenu de son estomac. Ses proches sont anéantis.
L’an dernier s’est mal terminé pour Ram Gobin, 37 ans. Cet habitant d’Albion est mort tragiquement le 31 décembre, alors qu’il rentrait chez lui au soir du réveillon de la St Sylvestre. Selon le rapport d’autopsie, la victime, qui travaillait comme Messenger chez Emcar Ltd, aurait trouvé la mort après avoir avalé le contenu de son estomac.
Ram Gobin pilotait sa motocyclette de fonction, une Suzuki 125 cc, au moment du drame. Il a terminé sa course contre une main-courante, sur la route principale de Grande-Rivière-Nord-Ouest. Il aurait été pris d’un malaise, ce qui lui aurait fait perdre le contrôle de son véhicule. Son décès a été constaté à son arrivée à l’hôpital Jeetoo.
Depuis ce terrible drame, les Gobin sont complètement anéantis. C’est vers 19 heures qu’Amrita, l’épouse du défunt, ainsi que d’autres proches ont appris la terrible nouvelle. «Il m’avait téléphoné un peu plus tôt pour me faire savoir qu’il allait rentrer. Je ne lui avais pas parlé car j’étais en colère. Il a terminé tard alors que c’était le dernier jour de l’an. Mes fils Yash, 11 ans, et Yashley, 6 ans, l’attendaient avec le dîner. C’est Yash qui lui a parlé», explique Amrita, toujours en état de choc.
Bala et Mala, les parents de Ram Gobin, sont également très abattus par le départ tragique de leur fils aîné. Né d’une fratrie de six enfants, Ram était le plus populaire. Il était réputé, dans sa localité, pour sa générosité et son amour du football, confie son père : «Mon fils a joué dans de grandes équipes. Depuis sa retraite, il entraînait une équipe d’enfants. Il a également suivi une formation d’entraîneur. Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux qui nous ont soutenus dans cette épreuve difficile.»
Mala, quant à elle, regrette que son fils n’ait pu réaliser son rêve : «On habite sous le même toit. Il voulait construire une maison pour ses fils. Il n’a pu le faire. C’est très dur pour une mère d’enterrer son fils.»
Ram Gobin laisse derrière lui ses projets, ses rêves, mais aussi des proches plongés dans la tristesse.
Trois autres morts sur nos routes
Un cycliste de 22 ans, habitant Camp-Caval, Curepipe, a trouvé la mort tragiquement, le lundi 31 décembre. Il a heurté l’arrière d’une voiture vers 22h30, à hauteur de la rue St-Clément. Son décès a été constaté à son arrivée à l’hôpital de Candos. Le propriétaire de la voiture, un homme de 66 ans, a été interpellé puis relâché sur parole.
Une étudiante de l’université de Maurice a également été interpellée. Cette habitante de Mon-Goût, âgée de 20 ans, est accusée d’avoir heurté mortellement un vigile de 32 ans, habitant Calebasses, alors qu’elle était au volant d’une voiture, le mercredi 2 janvier, aux alentours de 12h55. L’accident s’est produit à Khoyratty. La jeune femme fait l’objet d’une charge provisoire d’homicide involontaire.
À Grande-Rivière-Nord-Ouest, un adolescent de 16 ans a aussi été victime d’un accident de la route. Cet habitant de Cité-Vallijee a été retrouvé sur la route principale de Grande-Rivière-Nord-Ouest vers 01h15, hier matin. Il portait de graves blessures sur tout le corps. Le jeune homme a été transporté d’urgence à l’hôpital Jeetoo, où son décès a été constaté. Une motocyclette a été retrouvée à quelques mètres du lieu du drame.
Philippe Lennon retrouvre la liberté sous caution
Cet habitant de Tamarin, âgé de 19 ans, est accusé d’avoir tué un policier au volant de sa voiture dans la nuit du 22 décembre. Il a été arrêté après le drame et a comparu devant la Bail & Remand Court le jeudi 3 janvier. Il a été libéré après avoir fourni une caution de Rs 40 000 et signé une reconnaissance de dette de Rs 75 000. Il devra toutefois se présenter au poste de police de sa localité quatre fois par semaine. Un couvre-feu lui a été imposé ; Philippe Lenon doit rester chez lui entre 18 heures et 6 heures.