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Un chirurgien confirme qu’il y a eu ‘foul play’ dans l’affaire Bassin-Blanc

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Rani Ittoo pleure toujours la disparition de sa fille. En médaillon, Ramesh Sandooram et Hansee Ittoo

Les proches des deux victimes l’avaient dit depuis le départ. Un chirurgien le confirme après que le Directeur des poursuites publiques (DPP) a décidé de retourner aux Casernes centrales le dossier relatif à la mort des amants de Bassin-Blanc . Le DPP ne croit pas au suicide.

Ramesh Sandooram, 37 ans, marié et habitant Quartier-Militaire, entretenait une relation amoureuse avec Hansee Ittoo de Quatre-Bornes qui était âgée de 17 ans. Les cadavres des deux amants avaient été retrouvés à Bassin Blanc le 14 novembre 2002.

Les Sandooram et les Ittoo croient dur comme fer que Ramesh et Anshi ont été agressés avant que leurs corps ne fussent jetés dans le lac de Bassin-Blanc et rejettent la thèse du suicide.

Un chirurgien est également du même avis. Contacté au téléphone mardi dernier, il nous a fait la déclaration suivante : “Ramesh Sandooram et Hansee Ittoo avaient des ecchymoses sur le corps”.

Le chirurgien explique qu’il s’est rendu à la morgue de l’hôpital Victoria lorsqu’il a appris le décès des deux amants, et ce, avant que l’autopsie ne fût pratiquée sur les deux victimes. Le chirurgien, un proche de la famille Sandooram, est catégorique : “Les deux victimes ont été agressées avant que leurs corps ne fussent retrouvés flottant dans le lac de Bassin-Blanc”.

Le DPP, Abdurrafeek Hamuth a, pour sa part, pris la décision de retourner le dossier relatif à cette affaire aux Casernes centrales. La police avait soumis ce même dossier au ‘State Law Office’; elle avait conclu à la thèse du suicide en déclarant qu’il n’y avait pas eu ‘foul play’.

Nous avons appris de sources policières que le dossier est aux Casernes centrales depuis lundi dernier.

Le DPP donne ainsi raison aux proches des disparus et au chirurgien car, lui aussi, il refuse de croire au suicide et ce, parce qu’il a trouvé qu’il y avait divergence entre les conclusions des enquêteurs et le rapport de l’autopsie, pratiquée par le Dr Satish Boolell, qui mentionne, entre autres, qu’il n’y avait pas d’eau dans les poumons des deux amants.

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