• Wazil Meerkhan et Dylan Carman plaident coupable dans le cadre de la mort de la WPC Raghoo - Pooja, la sœur de la victime : «Notre famille n’a toujours pas pu remonter la pente…»
  • Movember : au cœur des hommes, les hommes à cœur
  • Contrat d’exclusivité du Champ-de-Mars : le MTC se remet en selle
  • «Moana 2» : l’aventure magique sous les tropiques reprend
  • Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement

Le Président sollicité dans l’affaire Marclaine Antoine

antoine.jpg

Marclaine Antoine, embrassant son fils, Patrick, quelques minutes avant son arrestation

L’homme de loi de Marclaine Antoine, Me Rama Valayden, se rendra lundi prochain au Château de Réduit. Accompagné de plusieurs artistes, il va essayer de convaincre le président de la République, sir Anerood Jugnauth, d’intervenir en faveur de son client, condamné pour possession illégale d’armes à feu.

La requête de Rama Valayden au président de la République a pour but de permettre à l’artiste de bénéficier du ‘Community Service Order’ (CSO) au lieu d’être emprisonné.

Le CSO donne la chance aux personnes ayant commis des délits mineurs de purger leur peine en faisant du travail social.

C’est le ministre de la Sécurité sociale, Sam Lauthan, qui a présenté le ‘Community Service Order Bill’ à l’Assemblée nationale en 2002.

“Largue mwa laisse mo allé, arret fatigue mwa laisse mwa trankil man, mo pas ène criminel mo positif mwa, mo dire zot laisse mwa faire mo la route la”. C’est en fredonnant une chanson de Blakkayo que le ségatier Marclaine Antoine s’est rendu à la police mardi dernier.Marclaine Antoine est actuellement incarcéré à la prison centrale de Beau-Bassin. Il était en cavale depuis le 21 mai dernier.

Avant de se rendre, il a fait la déclaration suivante à ceux présents : “J’ai décidé de me rendre car je ne suis pas un récidiviste et je ne veux pas que les gens me considèrent comme étant un criminel, si je continue à fuir. Et si je reste un fugitif, je ne serai plus une victime”.

Soutenu par des artistes étrangers

Marclaine Antoine a aussi déclaré le jour de son arrestation que plusieurs artistes à l’étranger, dont la France, la Belgique et l’île de la Réunion, se sont mobilisés afin de lui apporter leur soutien et de prouver leur solidarité à son égard.

Une pétition, signée par 150 artistes, en faveur de Marclaine Antoine a été remise au Premier ministre et au ministre de la Culture.

Beaucoup d’artistes, tels que Bruno Raya, Gérard Louis, Sedley Assone et Ram Joganah étaient présents pour soutenir le ségatier le jour de son arrestation.

Ce qui laisse perplexe Bruno Raya c’est que les armes à feu, découvertes lors d’une fouille trois ans de cela chez Marclaine Antoine, ont servi dans le passé dans des pièces de théâtre ainsi que dans des expositions.

C’est un Marclaine Antoine avec le sourire aux lèvres qui s’est rendu. Il a déclaré qu’il gardait toujours espoir: “même si je suis en prison, la lutte continue”. Il a aussi ajouté que la veille de son arrestation, il a fait une promenade dans la nature en jouant de la guitare: “J’ai beaucoup médité et ensuite j’ai mangé un bon bout de ‘tangue’”.

Marclaine Antoine n’avait fait aucune résistance quand les éléments de la police sont venus l’arrêter.

Il a connu un franc succès dans les années 80 avec sa chanson Bel Bato.

Il a été condamné à un an d’emprisonnement et à une amende de Rs 10 000, après que la police eut trouvé deux fusils à son domicile, lors d’une fouille trois ans de cela. Son appel à la commission de pourvoi en grâce a été rejeté.

Archive: