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Madagascar utilisée comme “grenier” pour Maurice

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Maurice importe pour Rs 325 millions de fruits. Madagascar en produit à moins cher

Avec une première importation de 30 tonnes de pommes de terre de Madagascar la semaine dernière, ce pays, dit-on, est appelé à devenir le grenier de Maurice en termes de produits agro-alimentaires.

C’est ce que souhaitent les représentants de la Chambre d’agriculture de Maurice depuis que les premières études de faisabilité avaient été faites par elle en 1999 lui ayant permis l’identification de certaines régions à même de produire pour notre pays des pommes de terre, des agrumes, des oignons et même de l’élevage bovin.

“L’importation des produits alimentaires augmente d’année en année et, rien qu’en 2002, Maurice en a importé pour Rs 11 milliards”, avance Cyril Monty, secrétaire de cette instance. Il estime qu’avec les récentes missions gouvernementales dans la Grande Île et le lien ancestral qui unit nos deux peuples, “Madagascar peut devenir le grenier de Maurice”.

Cyril Monty déclare que notre pays est par trop dépendant de l’importation des pays lointains et que le mieux serait que nous nous tournions vers la région pour produire, afin de satisfaire la demande domestique et en même temps exporter.

Le secrétaire de la Chambre d’agriculture estime que le marché de la région compte environ 300 millions d’âmes et que Maurice gagnerait à se tourner vers une production intensive de produits agro-alimentaires à Madagascar, en Tanzanie ou au Mozambique, comprenant fruits et légumes, afin de bénéficier de cet immense marché. “Pour la Chambre d’agriculture, Madagascar offre des avantages comparatifs en termes de main-d’oeuvre, de compétitivité et d’espaces et ce pays nous permettra de devenir un centre agro-industriel desservant la région ”, dit Cyril Monty.

Ainsi, si des petits entrepreneurs veulent entrer en partenariat avec des Malgaches, il est possible de s’assurer de la traçabilité des produits agro-alimentaires de la chaîne de production jusqu’à l’assiette du consommateur tout en obligeant les autorités malgaches à mettre sur place des normes phytosanitaires pour ce qui est de la garantie de la qualité. “À Madagascar, la production de la pomme de terre se fait sur toute l’année, il en est de même pour les fruits et légumes. Outre ces produits, Maurice peut aussi importer une partie de sa consommation en produits laitiers dont les importations avoisinent les Rs 2 milliards par année”, conclut le secrétaire de la Chambre d’agriculture.

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