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L’Euro des héros

Quatre ans après le triomphe de l’équipe de France en Belgique et en Hollande, les héros sont de retour en terre portugaise pour se disputer l’Euro 2004. Seize formations partent à la conquête du titre suprême européen des nations et les tricolores sont prêts à défendre leur couronne avec acharnement.

On se souvient de l’ultime sursaut de Wiltord qui égalisa dans les arrêts de jeu, il y a quatre ans face à l’Italie, avant que David Trézeguet ne parachève la réussite des Bleus avec un but en or.

L’équipe de France a conservé cette force de caractère en dépit d’un mondial 2002 raté sur tous les plans. Elle s’est bien reprise sous l’impulsion de Jacques Santini et au vu de la forme démontrée par les ‘frenchies’ d’Arsenal, soit le trio Henry-Pires-Vieira, et avec l’apport d’un Zidane qui n’aime que trop les grands rendez-vous, il s’avère difficile de ne pas faire de l’équipe de France la grande favorite de cette edition 2004.

Cependant, on retrouve pour une fois la plupart des grands d’Europe et on doit s’attendre à des joutes croustillantes comme celle opposant la France à Angleterre. Il y a aussi un Portugal-Espagne où on verra un retour aux sources de Luis Figo et un Allemagne-Hollande où les souvenirs ne manquent pas du tout depuis le sommet de 1974 entre Johann Cruijff et Franz Beckenbauer. Les regards seront braqués sur ces différents duels, mais les autres formations possèdent également les arguments nécessaires pour pousser jusqu’au bout les meilleurs.

Qui aurait dit que le Danemark allait enlever l’Euro 92 alors qu’il était un rescapé de dernière minute après l’exclusion de la Yougoslavie ? Où encore si la République Tchèque allait disputer la finale de l’édition de 1996 face à l’Allemagne, ne s’étant incliné que sur un but en or d’Olivier Bieroff ? Pour vous dire que la compétition comporte son lot de rebondissements et, donc, les favoris ne sont pas à l’abri d’un revirement quelconque dès le premier tour. Les grosses pointures ont intérêt à bien démarrer leurs deux premières rencontres dans leurs poules respectives.

En parcourant la composition des différentes poules, on voit bien que plusieurs équipes paraissent, a priori, au-dessus du lot. Mais il y a bon nombre de facteurs qui entrent aussi en jeu. Comme les blessures ou la méforme de certains éléments-clés sans oublier la fatigue accumulée à l’issue d’un championnat éreintant. D’ailleurs, Ludovic Giuly, capitaine de l’AS Monaco, en a déja fait les frais lors de la finale de la Ligue des Champions. Considéré comme un des pions importants pour le sélectionneur de l’équipe France, il pourrait fort bien manquer à l’appel s’il n’arrive pas à se soigner à temps.

D’ici le 12 juin, d’autres développements peuvent surgir et le malheur des uns peut bien faire le bonheur des autres. On ne connaît que trop bien cet adage.

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