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La CCID débarque au ‘Medical Council’

Le ‘Medical Council’ est inquiet. Cet organisme s’est retrouvé avec un cas de faux diplôme en médecine. La police a été informée. La ‘Central Criminal Investigation Division’ (CCID) enquête.

Les enquêteurs de la CCID ont débarqué dans les locaux du ‘Medical Council’ à deux reprises pour faire la lumière sur cette affaire.

L’‘Acting Registrar’ du ‘Medical Council’, Azize Foundun, avait aussi été interrogé par les enquêteurs.

Le président du ‘Medical Council’, le Dr Uday Shanker Ramjutten, nous a déclaré jeudi dernier qu’Azize Foundun avait remis tous les documents relatifs à cette affaire à la police.

Cette affaire fait suite au refus du ‘Medical Council’ d’enregistrer une Mauricienne ayant fait des études en médecine en Ukraine.

Une enquête révèle que l’université où a étudié l’étudiante mauricienne n’a jamais délivré de diplôme à cette dernière.

L’enquête a été menée par le département des relations internationales du ministère de l’Éducation et des Sciences de l’Ukraine.

Un rapport avait été soumis à l’ambassade d’Ukraine à Pretoria qui, par la suite, a été envoyé au consulat d’Ukraine à Maurice.

Le ministère des Affaires étrangères de Maurice et le ‘Medical Council’ ont alors été mis au courant du résultat de l’enquête.

L’enquête révèle aussi que l’étudiante mauricienne concernée avait été expulsée de cette université le 3 mars 2003.

Dans un communiqué, le consul d’Ukraine à Maurice, le Dr Mahaboob Kureemun, explique que “le rapport fait mention qu’aucune université ukrainienne n’est responsable de l’émission du diplôme en médecine de l’étudiante mauricienne”.

L’étudiante mauricienne, que nous avons rencontrée mercredi dernier, n’a toutefois pas voulu faire de déclaration.

Par ailleurs, le Dr Uday Shanker Ramjutten nous explique qu’il n’est pas impossible qu’il existe d’autres cas de faux diplômes en médecine.

Pour remédier à cette situation il envisage d’apporter certaines modifications à la ‘Medical Council Act’ s’il le faut : “Nous allons prendre des mesures correctives pour que cette affaire ne se répète pas. Nous allons soumettre les futurs médecins qui veulent se faire enregistrer à Maurice à un test et allons faire de la formation continue chaque cinq ans s’il le faut”.

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