deux femmes ont été blessées. Une maison a aussi été lapidée. Des membres de la ‘Voice of Hindu’ (VOH) sont cités pour y avoir été mêlés.
Une rixe à Lallmatie a failli tourner au drame. Lors d’une dispute entre deux familles,
M. A., 37 ans, l’une des blessées, raconte que la dispute a éclaté le dimanche 25 avril dernier lorsque l’un de ses voisins a voulu faire construire un mur entre sa maison (celle du voisin) et celle de I., son frère, sans respecter la limite des deux portions de terrains.
M. A explique que par la suite, le voisin en question, aidé de H., son frère, a lancé des pierres et des morceaux de blocs de béton en direction de la maison de I.
Elle dit qu’elle a été blessée à la main lorsqu’elle a essayé d’intervenir. Elle a eu la main gauche fracturée. Sa soeur, C., qui voulait, elle aussi, intervenir, a été blessée aux bras et aux pieds. Une déposition a été consignée à cet effet au poste de police de Lallmatie.
La situation devait s’aggraver le mercredi 28 avril dernier aux alentours de 16h30 quand le voisin, aidé des membres de la VOH, a fait construire un mur entre les deux maisons. “Il y avait au moins une centaine d’hommes. Ils étaient venus en camion et en voiture. Ils disaient qu’ils étaient membres de la VOH et qu’ils allaient construire un mur et qu’on n’allait rien pouvoir y faire”, raconte M. A.
Une affaire en Cour
B. L., 75 ans, père de M. A., déclare pour sa part que des éléments du poste de police de Lallmatie ainsi que quelques-uns de la ‘Special Support Unit’ (SSU) étaient présents sur les lieux pour empêcher un déchaînement de violence.
Le septuagénaire critique d’ailleurs l’attitude de ces policiers qui sont restés impuissants, dit-il, devant les faits et gestes des membres de la VOH qui n’arrêtaient pas, dit-il, d’insulter les membres de sa famille.
B. L. précise que le voisin n’a pas le droit d’ériger ce mur car il y a une affaire en Cour actuellement à ce sujet.
Quant au voisin, il s’est refusé à tout commentaire. Lorsque nous nous sommes rendus chez lui jeudi dernier, l’un de ses proches nous a déclaré qu’il fallait prendre rendez-vous pour le rencontrer car il était très pris par des sessions de prières.
Interrogé sur les faits et gestes des membres de la VOH dans cette affaire, Navin Unoop, un des dirigeants, reconnaît qu’“effectivement une équipe de la VOH s’est rendue sur les lieux non pas pour faire du désordre mais pour ramener le calme entre les deux familles”. Il soutient d’ailleurs que la police a bien fait son travail car “le calme est revenu dans cette localité”.