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La détresse de Maria

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Vincent Mootoo, la victime, alors qu’il avait quatorze ans, entouré de ses deux cousins

Une mère, Maria, pleure son enfant. Elle n’en revient toujours pas. Son fils Vincent, plus connu sous le nom de Coco, âgé de 17 ans, vient de périr dans un accident de la route.

“Vincent était un garçon jovial qui aimait la vie. Il aimait son travail, avait des petites copines et menait une vie comme tous les autres jeunes de son âge. Jusqu’à maintenant, je cherche toujours une explication à ce qui m’arrive et je n’arrive pas à en trouver une”, se lamente Maria.

Vincent avait un frère et une soeur, tous deux plus âgés que lui et mariés. Il était le seul enfant que Maria avait à ses côtés. Le coup s’est donc révélé des plus rudes pour Maria dont le visage exprime encore la douleur après la perte subite de son fils. “Avec la mort de mon enfant, c’est comme une partie de moi qui a disparu”, dit-elle, ne pouvant retenir plus longtemps ses larmes. Vincent a grandi sans son père car ses parents s’étaient séparés depuis déjà longtemps. Les funérailles de Vincent Mootoo ont eu lieu le 5 mai dernier.

Vincent Mootoo rentrait chez lui le 4 mai dernier. Il voyageait à bord d’un van de la compagnie pour laquelle il travaillait en compagnie de cinq de ses collègues. Le chauffeur, un habitant Cité La Cure, a soudain perdu le contrôle de son véhicule à la hauteur de Bagatelle, Réduit, alors qu’il se dirigeait vers Port-Louis.

Sollicité pour une explication sur les causes de cette perte de contrôle de son véhicule, le chauffeur du van s’est refusé à toute déclaration.

Le véhicule a terminé sa course à l’extrême gauche de la route. Le jeune Vincent est décédé sur le coup suite à plusieurs blessures internes. Ses cinq collègues ainsi que le chauffeur ont aussi été bléssés. Le véhicule a été très endommagé.

Vincent Mootoo habitait rue Maurice Giraud, Port-Louis. Il travaillait comme peintre depuis deux mois à la Cyber cité d’Ébène. Tous les jours, il rentrait chez lui dans l’après-midi à bord d’un van. Mais le 4 mai dernier, il n’est pas revenu à la maison, ayant fait son dernier voyage sur terre.

Par Jenilaine Moonean et Didier Hortense

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