Le calendrier maya prévoit que la fin du monde sera le 21 décembre 2012. À cette occasion, nous avons demandé à des Mauriciens ce qu’ils feront en ce jour.
Jour J-5. Si l’on en croit le calendrier maya, le 21 décembre marquera la fin du monde. Qu’allez-vous faire jusque-là ? Que prévoyez-vous le jour fatidique ? La parole à quelques Mauriciens.
Pour commencer, cap sur Floréal où nous attend Brian Dean, 23 ans. Jeune homme bien de son temps et très impliqué dans le milieu de la mode, il attend impatiemment la fameuse date qui est actuellement au centre de toutes les préoccupations. Car, dans cinq jours, il lancera son site Internet En Mode : «Notre prochain numéro a pour thème, The Reborn Issue. Rien de mieux, donc, que de faire le lancement du site le dernier jour du calendrier maya.» Pour celui qui se décrit comme un «non superstitieux», vendredi prochain sera business as usual : «Je pense me faire un dîner et un ciné en famille, ou aller voir le dernier film d’Ang Lee car tout le buzz lié à cette date ne me touche pas vraiment. Mais c’est quand même intéressant de voir la réaction des gens face à ce phénomène.»
Après un premier passage à Floréal, destination Plaine-Magnien. Nous y rencontrons Nancy Edibrasse, 22 ans. Cette jeune femme entrepreneur ne croit absolument pas en la prophétie des Mayas : «Seul Dieu sait quand ce sera la fin du monde.» Et comme Brian, vendredi prochain sera un jour comme les autres pour elle : «Je serai avec ma petite famille…» Point de doute, ni de crainte pour elle qui dit n’avoir jamais accordé de crédit à toute cette histoire autour de la légende du 21.12.12.
Toutefois, pour un autre de nos interlocuteurs, Michael Anseline, le doute subsiste : «Et si les Mayas avaient raison ?» Pour lui, «la journée du 21 décembre 2012 ne sera pas forcément comme les autres». Et, il sait déjà ce qu’il compte faire ce jour-là : «Si cela devait arriver, je ferai les pires conneries que je n’ai jamais encore faites. Mais comme je ne crois pas trop en la prophétie, la journée se passera normalement, mais j’ai quand même une petite appréhension parce que les Mayas ont tout de même prouvé qu’ils étaient loin d’être bêtes. Pour ma part, la journée de vendredi se passera normalement. Dans la soirée, j’irai certainement en boîte avec des amis pour faire la fête, comme si c’était mon dernier jour sur Terre.»
À présent, un détour par Roches-Brunes où se trouvera Cédric Lanappe le jour de la fin du monde. Tout comme Michael, le jeune homme, même s’il dit ne pas croire en cette légende, a quand même «une toute petite crainte» : «Je me dis qu’il y aura peut-être des catastrophes naturelles, des tsunamis, tremblements de terre, éruptions volcaniques et autres…» Quoi qu’il en soit, Cédric a déjà planifié sa journée de vendredi : «Je pense me réveiller plus tôt que d’habitude pour profiter au maximum de mes parents et de mon grand frère. Mon père étant à la retraite, je pense passer la journée avec lui, lui faire plaisir et peut-être qu’on va regarder un film ensemble. Dans l’après-midi, j’ai une séance de maquillage – NdlR : il est maquilleur professionnel – pour un défilé de mode. Et, dans la soirée, j’ai un anniversaire de prévu, où j’espère passer un bon moment jusqu’aux petites heures du matin. J’espère ensuite pouvoir rentrer chez moi pour faire la grasse matinée si effectivement rien n’arrive…»
Vincent Lufor, de Beau-Bassin, est de ceux qui comptent bien profiter de cette journée au maximum : «Ma journée débutera comme d’habitude à 8 heures, avec le boulot. Puis, j’ai un déjeuner avec des collègues et dans l’après-midi, je vais m’accorder une petite séance de gym avant de terminer la soirée entre amis.» Tout comme lui, Annick Numa, une habitante de Quatre-Bornes, prévoit de s’éclater vendredi prochain. «Ce jour-là, c’est la fête de fin d’année du bureau et je compte bien m’amuser», lâche cette employée d’une agence immobilière.
On termine avec Vikash Parboteeah, de Lallmatie. Ce dernier, employé de la compagnie La Meritt Holding Property, se prépare aussi pour la fête du bureau qui se tiendra le 21 décembre. Et, pour lui, pas de frayeur. Car de toute façon, dit-il, adviendra ce qu’il adviendra…