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Les grands se font petits

La semaine dernière, on parlait de la supériorité évidente des grands d’Europe à l’instar du Real Madrid, du Milan AC ou encore d’Arsenal. Un trio qui paraissait en mesure de dominer la présente édition de la Ligue des Champions dont l’éventuel vainqueur, dit-on, se trouvait parmi ces trois formations qui avaient, en outre, accompli le plus difficile lors de la manche aller.

Mais on accordait, toutefois, une chance - aussi infime soit-elle - aux outsiders comme Chelsea et le Deportivo la Corogne, ces deux équipes étant des habituées des grands rendez vous. Si ces dernières ont sonné une nouvelle fois la révolte des seconds couteaux, la riposte la plus cinglante est venue certainement du côté du Stade Luis 11 où l’AS Monaco a écrit, sans nul doute possible, la plus belle page de son histoire en se qualifiant pour les demi-finales de la Ligue des Champions Et comment ! En s’offrant le scalp d’une équipe qu’on considère comme la meilleure du monde, à savoir le grand Real de Zidane, Figo, Ronaldo, Beckham et Carlos.

Pourtant, on se disait que les Madrilènes allaient assurer tout simplement le show en France et que les Monégasques, battus à l’aller (2-4), n’avaient que leur courage pour résister aux étoiles venues du Santiago Bernabeu. Cependant, les hommes de Didier Deschamps ont fait mieux que résister : ils ont sorti un football bien discipliné et tous les éléments de la Principauté ont fait preuve d’une application du début à la fin. Et ce n’est pas le but de Raul qui allait débalancer tout ce groupe monégasque fermement décidé à aller jusqu’au bout de ses ambitions et son rêve de se retrouver parmi les quatre meilleures équipes européennes du moment. Les protégés des Deschamps étaient partout sur la pelouse perturbant nettement le jeu madrilène et, aussitôt le troisième but de la qualification inscrit par Ludovic Giuly, on a vu une équipe jouant avec ses tripes contre une autre faisant preuve de nervosité et perdant peu à peu sa lucidité légendaire. Il était évident, dans ces conditions, que le Real n’allait jamais sortir de la tenaille monégasque et, au coup de sifflet final, la jubilation française en disait long sur la portée de cet exploit. Comme quoi, le sacre à l’issue de la Ligue des Champions ne semble plus être l’apanage des seules grosses cylindrées.

Au soir de la chute du Real, les Canonniers d’Arsenal tombèrent également et ce, devant leur public de Highbury. L’irréductible rival venant de Stamford Bridge, Chelsea, était passé par là et pour une fois, ce furent les hommes d’Arsène Wenger qui durent s’incliner, contrairement aux multiples confrontations précedentes entre les deux blocs. Contre un Arsenal encore sous le coup de son élimination de la FA Cup par Manchester United, Chelsea a su jouer le coup parfaitement, apportant ainsi du baume au coeur de son richissime propriétaire, Roman Abramovic. Du coup, avec les renversements inattendus, les Blues commencent à faire figure de favoris, mais attention à l’AS Monaco qui peut bien rééditer l’exploit réalisé contre l’équipe madrilène.

L’autre renversement à l’issue de ces quarts de finale, c’est la surprenante élimination du tenant du trophée, le Milan AC, qui, pourtant, avait une confortable avance de trois buts sur le Deportivo la Corogne. Les Milanais, à l’image des Madrilènes et des Gunners, un peu à la peine lors de leurs dernières sorties, ont fait naufrage au stade Riazor. Commettant des erreurs défensives grossières et pratiquant un jeu insipide, la formation d’Ancelotti a joué logiquement avec le feu et a quitté la compétition sur une note des plus amères. Corogne trouvera en demi-finale une autre équipe qui pétille en ce moment, en l’occurrence le FC Porto, tombeur déjà de Manchester United et trop réaliste pour l’Olympique de Lyon mercredi dernier. Cette joute demeure très indécise.

Malgré la sortie des gros bras, la suite de la compétition ne perd pas pour autant de son intérêt dans la mesure où les quatre qualifiés se tiennent de très très près et rien n’est joué d’avance. Il y aura encore d’autres leçons à tirer d’ici peu.

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