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Conjuguer l’indépendance et l’esprit de famille

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Vedita Devi Peerun

Rebelle sur les bords mais incontestablement responsable, aimant sa liberté avant tout, Vedita Devi Peerun, aussi connue comme Anju 28 ans, qui a prêté serment comme notaire la semaine dernière, se veut avant tout une femme de son temps.

Réticente au début - réminiscence d’une timidité qu’elle est arrivée peu à peu à maîtriser - elle s’ouvre petit à petit à nous: “Mon enfance s’est passée normalement, un peu comme celle de tous les autres enfants” .
Pour Vedita, un des fondements de sa vie reste sa famille: “C’est une des choses qui m’ont cruellement manqué les premières semaines de mes études en Angleterre. Mes parents me manquaient énormément au point où j’avais même parfois envie de tout quitter et de rentrer, mais j’ai tenu bon”.
Entourée de ses deux frères, de son père, Narain Peerun, directeur général du ‘National Security Service’ (NSS) - qui a remplacé la défunte NIU - et de sa mère, Devianee Peerun, bibliothécaire à la Cour suprême, Vedita n’en reste pas moins indépendante malgré une forte attache familiale.
Ses études secondaires, elle les a faites à la Maurice Curé SSS. Des années qui l’ont marquée. “Le collège m’a un peu aidée à me débarrasser de ma timidité”, dira-t-elle de cette période qui s’est révélée cruciale pour son choix de carrière. C’est à cette époque que Vedita opte pour des études en droit, bien que l’idée de devenir notaire n’est pas son premier choix: “C’est dans l’avion pour l’Angleterre que j’ai opté pour des études de notaire. Ma première idée était de devenir avocate, mais je me suis rendu compte qu’il y avait beaucoup plus d’avocats que de notaires et je me suis donc décidée à devenir notaire”. 


Choix de carrière
Ses quatre ans d’études universitaires à Reading, en Angleterre, Vedita les a vécus calmement, sans réel imprévu. Bien que l’éloignement d’avec son pays natal lui pesait, elle a, à un moment, envisagé de rester dans ce pays d’accueil qu’était l’Angleterre, mais se décida par la suite à revenir au bercail, revoir le soleil mauricien qui l’a vue grandir.
Ce métier, elle veut qu’il le soit pour son épanouissement personnel et qu’il soit aussi un tremplin pour aider les autres : “Par exemple, je n’aime pas faire attendre les autres; je me mets à leur place et je tente de leur offrir un service des plus efficaces possibles”.
Exerçant à l’étude de Georges Sinatambou pour le moment, Vedita compte bien ouvrir sa propre étude bientôt. Ce qui est loin d’être son seul objectif car elle compte aussi se marier, fonder une famille et être heureuse; bref, mener une vie des plus normales : “Je fais un métier qui me rend heureuse. Si je ne suis pas heureuse, je ne peux donner du bonheur aux autres. Je compte m’épanouir dans mon métier ainsi que dans ma vie de couple”
Un avenir qu’elle envisage, donc, avec le plus grand optimisme.

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