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“C’est possible pour moi de travailler avec n’importe qui”

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Les délégués travaillistes sont appelés aujourd’hui à élire les membres de leur nouvel exécutif, lors du congrès qui se tient à Réduit. Le leader des rouges, Navin Ramgoolam, fait un tour d’horizon de l’actualité - tant politique, qu’économique et social - et avance qu’il est prêt à travailler avec n’importe qui, mais se demande comment il pourra travailler avec le MMM dont les principes ne rejoignent pas ceux des Travaillistes.

Q : Comment s’annonce le congrès travailliste d’aujourd’hui ?
R :
Cela s’annonce bien; ce congrès sera placé sous le thème ‘Pour une île Maurice plus juste’. Mais la seule chose qui n’est pas facile à gérer est le nombre important de demandes d’adhésion au parti. Ce qui donne un démenti au dernier sondage-bidon. Au PTr, on veut toujours qu’il y ait un apport de sang neuf et nous sommes le seul parti à faire un tel exercice. Les demandes nous parviennent de toutes les communautés, mais je dois dire qu’il y a une forte demande de la part des jeunes.

Q : La présidence du PTR irait-elle pour la première fois à un non-catholique, à Abu Kasenally plus précisément ?
R :
N’importe qui est libre de briguer ce poste. Je ne peux dire à qui ira le poste, du fait que je ne me suis pas ingéré dans cet exercice. D’ailleurs, autant que je sache, Abu Kasenally n’a même pas fait une demande en ce sens (ndlr : à jeudi dernier).

Q : Souhaiteriez-vous personnellement un changement à la présidence ?
R : 
Ce n’est pas à moi de décider; moi, je travaille avec n’importe quelle équipe. Ce n’est pas sûr qu’il y aura un changement, car certains disent que nous venons de donner la preuve que l’équipe actuelle est une équipe gagnante. En 2001, quatre candidats avaient brigué le poste de président du parti. Cette année, on verra.

Q : Lors du dernier congrès du MMM, son leader a dit que le MSM et le MMM iraient ensemble aux prochaines élections générales en 2005. Vos commentaires ?
R :
S’ils vont ensemble, c’est très bien pour eux. D’ailleurs, c’est ce que notre alliance souhaite. Nous venons de les battre dans une partielle dans leur fief; c’est tant mieux pour nous s’ils restent ensemble.

Q : Il y a des informations à l’effet qu’un pays étranger et ami pousse à la roue pour une plateforme bleu-blanc-rouge. Qu’avez-vous à y répondre ?
R :
Ce sont des palabres. Est-ce parce que j’ai été en Inde qu’on dit que ce pays veut d’une alliance bleu-blanc-rouge ? Pourquoi ne colporte-t-on pas des rumeurs sur Bérenger qui a été en France. Je note qu’il y a toujours un élément communaliste dans les rumeurs. Qu’est-ce qu’un pays étranger a à faire avec les alliances à Maurice ? Rien, absolument rien.

Q : Existe-t-il une possibilité d’une alliance bleu-blanc-rouge ?
R :
Je le dis et je le redis : nous venons de remporter une victoire éclatante contre l’alliance gouvernementale. L’alliance MSM/MMM avait demandé de ratifier l’Accord Med Point et de soutenir l’action gouvernementale. Ses dirigeants ont eu la réponse de l’électorat du No 7. Le PTr et ses alliés sont dans une position très forte et nous allons consolider nos assises.

Q : Y a-t-il une infime possibilité que vous travailliez un jour avec le MSM de Pravind Jugnauth ?
R :
Moi, je ne fais pas de la politique-fiction. Nous sommes dans une alliance qu’on appelait ‘sociale’ et que j’appelle ‘populaire’. Que les autres partis s’intéressent à nous, ça, c’est une autre chose.

Q : Pourriez-vous travailler avec Pravind Jugnauth ?
R :
C’est possible pour moi de travailler avec n’importe qui.

Q : Y a-t-il une possibilité d’une alliance PTr/MMM ?
R :
Je ne suis pas pour une alliance, mais pour la consolidation du PTr avec mes alliés actuels.

Q : En clair, c’est un non catégorique au MMM ?
R :
Je pense que je vous ai répondu.

Q : Un MMM sans Bérenger au Cabinet mais au Réduit ?
R :
En 2000, le MMM voulait une alliance avec le PTr sur une base 35-25 et Bérenger ne pensait alors pas au partage de pouvoirs premierministériels. Pourquoi ne l’ai-je pas fait ? Parce que j’ai des convictions. Si j’avais fait une alliance avec le MMM, elle était pour durer. Le PTr a des convictions et des valeurs; je suis pour la démocratisation de l’économie alors que le MMM veut consolider la mainmise d’un petit groupe qui contrôle déjà l’économie et qui est contre la compétition. Il y a des différences fondamentales entre le MMM et le PTr et, pour moi, toute alliance doit reposer sur une question de mise en place d’une politique dans laquelle le PTr croit. C’est le point de départ pour toute alliance et c’est pour cela que j’ai repoussé le MMM en 2000. Je ne vois pas comment je pourrai travailler avec le MMM dans ces conditions.

Q : Vous avez eu une rencontre avec le président de la République le 3 mars dernier pour discuter du ‘Parliamentary Committee’. Le volet politique était aussi au menu des discussions, dit-on.
R :
Le président de la République et moi avons discuté de ce qui se passait au ‘Parliamentary Committee’, mais on a aussi parlé d’autres sujets qui concernent le pays. Je lui ai dit que je voulais avoir accès au rapport Niketan sur l’affaire MCB/NPF.

Q : Aviez-vous parlé d’un rapprochement PTr/MSM ?
R :
Je suis le leader de l’Opposition et je suis d’avis qu’il ne faut pas lever le voile sur la teneur des discussions qu’il y a eu entre le président et moi-même.

Q : Le dernier sondage politique démontre que le Parti Travailliste a progressé de six points, mais qu’il est derrière l’alliance MSM/MMM. Quelle est votre lecture de ce sondage ?
R :
Je regrette que malgré le fait que j’ai commenté ce sondage lors d’une conférence de presse, certains dans la presse reviennent avec les mêmes argument. C’est drôle que des gens qui aiment critiquer n’aiment pas qu’on les critique. Pour moi, le sondage est bidon, car la méthodologie est douteuse, ce qui est confirmé par le responsable de Synthèse qui admet que c’est la première fois qu’un sondage se fait par téléphone. Or, par téléphone, le sondeur a le nom de la personne, il sait où elle travaille, il connaît son appartenance ethnique, son sexe, son âge. Vous croyez que les gens interviewés vont faire confiance à un tel procédé quand ils savent qu’ils ont déjà été identifiés ? Le dernier sondage, avant la partielle au No 7, avait démontré que malgré le fait que les gens disaient vouloir voter pour l’alliance au pouvoir, c’est le contraire qui s’est finalement produit. Deuxièmement, certains avancent que le PTr avait déjà retenu les services de Synthèse. Absolument faux. Je reviens sur cet épisode : Euro RSCG qui avait travaillé pour nous avait contacté Synthèse et Euro RSCG est arrivé à la conclusion que Synthèse n’est pas fiable. Troisièmement, l’échantillonnage est trop faible, sans compter la marge d’erreur de Synthèse. Si ce que dit le sondage est vrai, à savoir que le MSM/MMM a 39% dans le Nord, et le PTR 26%, comment alors expliquer le ‘baté bef’ que cette même alliance gouvernementale vient de recevoir dans le Nord il y a à peine trois mois. Si les chiffres de Synthèse sont bons, le MSM/MMM aurait dû avoir recueilli au moins 60 % des votes et nous, 40%.

Q : Après un tel sondage, pensez-vous  toujours que le PTr pourrait briguer seul les suffrages en 2005 ?
R :
L’alliance populaire a maté l’alliance au pouvoir au No 7 bien que l’élection n’ait été ni ‘free’ ni ‘fair’ eu égard à tout l’argent dépensé et aux fours à micro-ondes sans porte distribués. La presse libre n’a rien dit à ce sujet. C’est clair ce qui va se passer pour nous à l’avenir et il n’y a que ceux qui ne veulent pas voir ‘the writings on the wall’ qui pensent le contraire.

Q : La commission d’enquête que vous avez réclamée sur Mare Chicose a été nommée. Irez-vous déposer personnellement ?
R : 
Le problème, c’est d’avoir des juges ou des ex-juges qui ont travaillé pour le gouvernement, ce n’est pas une bonne idée. Et maintenant, si cette commission est un ‘one-man show’, ce sera fini. Il faut un technicien et un comptable qui assistent le président de la commission. Puis, il y a un flou dans les ‘terms of reference’. Il faut que les démarches du gouvernement pour annuler l’aspect énergétique soient incluses dans les ‘terms of reference’. Car, c’est la raison pour laquelle j’ai réclamé une commission d’enquête

Q : Irez-vous déposer en tant que dépositaire de certaines informations ?
R :
Selon mes renseignements, certains comptent aller en Cour. Attendons voir.

Q : Vous avez levé le lièvre, c’est votre devoir de déposer, n’est-ce pas ?
R :
J’ai l’impression que cette commission d’enquête va être une farce. Voulez-vous que j’aille déposer devant une commission qui est une farce ?

Q : Sheila Bappoo, dit-on, avait soumis sa démission, il y a trois semaines de cela, mais la lettre a été refusée par la direction de votre parti. Pourquoi ?
R :
Moi, je ne suis pas au courant que Sheila Bappoo avait soumis une lettre de démission. Nous sommes dans un parti démocratique et les membres ont droit à leurs opinions, contrairement à ce qui se passe aux autres partis. Ce n’est pas quand certains ont une divergence d’opinions qu’ils doivent démissionner.

Q : Vos deux dernières Private Notice Questions visaient un groupe particulier, Ireland Blyth (IBL). Est-ce une tactique du PTr de contrer tout développement venant du grand capital ?
R :
C’est de la pure propagande. Certains disent que les entreprises étaient catastrophiques sous mon régime alors qu’il y a eu une croissance de 9,3%; on a créé plus d’emplois. Qu’est-ce que le Parti Travailliste dit ? Nous sommes un parti qui a apporté l’indépendance au pays et nous aurions pu, à cette époque, faire ce que le MMM voulait faire : tout nationaliser. Mais on a prôné une économie libérale. Nous sommes en 2004. Il n’est pas possible qu’un pays qui se respecte, qui a une population qui grandit, laisse l’économie entre les mains d’un petit groupe. Nous sommes uniques au monde. Il est trop facile pour Bérenger de venir dire que ce sont des entrepreneurs. Ce sont des pseudo-entrepreneurs qui sont des parasites qui vont continuer à sucer le sang du peuple. Un entrepreneur prend des risques alors que certains entrepreneurs mauriciens veulent être ‘spoon fed’; mais cette situation va changer sous un régime travailliste. Le PTr n’est pas contreceux qui oeuvrent dans l’intérêt du pays, mais on est contre le fait que le grand capital veut tout accaparer sans faire d’efforts et tout avoir sur un plateau. Voyez ce qui se passe à Agaléga. IBL veut avoir un hôtel. Le gouvernement offre à cette entreprise 25 arpents sur une île qui a une grande valeur géo-stratégique. Il ne faut pas être mathématicien pour savoir qu’un chalet sera construit sur 1,7 arpent. IBL veut construire une ‘fishing station’ pour exploiter le poisson et IBL veut en avoir l’exclusivité. IBL reçoit la terre de l’État, a l’exclusivité et a l’argent. Il n’y a pas de risque.

Q : Pourrait-on s’attendre à une démocratisation de l’économie sous un éventuel gouvernement PTr ?
R :
Cela va être fait, que cela plaise ou non à certains. J’avais commencé le processus et c’est la raison pour laquelle le grand capital était contre moi pour les élections de 2000. Le Mauricien a un esprit d’entrepreneur, il faut lui donner l’opportunité d’entreprendre.

Q : Serait-ce du ‘blanc bashing’ ?
R :
Quand Bérenger attaque Ramgoolam, il n’y a pas de ‘hindu bashing’, mais quand c’est Ramgoolam qui attaque Bérenger, il y a du ‘blanc bashing’. Est-ce ma faute si Bérenger a choisi de donner les terres à des personnes d’une seule communauté pour le deal Illovo ?

Q : Pourquoi alors ne pas critiquer l’allocation prochaine de 100 arpents de terre à Agaléga à un homme d’affaires indo-mauricien?
R :
Cet homme, qui est un proche du MSM, n’a pas encore eu ces terres, car le sol est trop ‘sandy and porous’ pour le projet agricole. Puis, cet homme veut ces terres pour planter et non pour une ‘fishing station’, non plus pour prendre des passagers des divers pays de la région. On est en train de brader le patrimoine du pays.

Q : Quelle est la position du PTr sur toute la polémique dans le secteur éducatif au sujet de la comptabilisation des points des langues orientales aux examens du CPE et de l’introduction du créole comme matière à l’école ?
R :
À travers ma PNQ du 15 mai 2001, j’avais dit que la réforme d’Obeegadoo était discriminatoire. Il fallait la geler. Si ce n’était pas moi le leader de l’Opposition, on aurait dit du bien de moi pour avoir prédit, quatre ans de cela, ce qui adviendrait de cette réforme. Mais je suis Ramgoolam, que voulez-vous ! Après le congrès, nous allons revenir sur la question. Nous avons deux jugements, un de la Cour suprême et un autre du Privy Council. On ne peut aller contre. Pour ce qui est du critère social, il faut qu’il soit clair et non ambigu et qu’il bénéficie à toute l’île Maurice. Le gouvernement tente de contourner les jugements et ce sont les enfants qui paieront les conséquences. Deuxièmement, quand on entre dans le problème de langues, j’estime que c’est un faux débat. Un exemple : à Singapour, il y a une majorité chinoise. Pourquoi apprennent-ils l’anglais et le français ? Opposer les langues orientales à la langue créole, c’est du donnant, donnant; alors la situation risque d’empirer. Il ne faut pas politiser et communaliser l’éducation. SSR disait ‘pas touche langue, religion et culture’. À chaque fois que l’on y touche, il y a des problèmes.

Q : Il y a des élèves qui auront cinq matières, alors que d’autres en auront six aux examens du CPE fin 2004...
R :
Le gouvernement est en train de faire des erreurs. Je suis pour les langues orientales et les autres langues, mais il ne faut pas encombrer les enfants avec du travail additionnel. Le gouvernement avait dit vouloir mettre fin au ‘rat race’ et faire une éducation progressive, c’est le contraire qui se produit.

Q : Le gouvernement a renvoyé les élections municipales en 2006. Le PTr compte-t-il contester cela ?
R :
Le gouvernement, selon le sondage, est très fort, pourquoi alors renvoyer les municipales une troisième fois ?  Ils ont peur d’affronter l’électorat.

Q : Concernant la proportionnelle, le PTr est-il en faveur et votera-t-il avec le gouvernement ?
R :
Tout dépend de ce que le gouvernement compte proposer. Pas seulement au niveau des formules. Sachs a proposé beaucoup de choses; par exemple, dans une circonscription on ne peut pas avoir 20 000 électeurs et  60 000 dans une autre. Cela fausse la démocratie. Comment accepter un système de Best Loser basé sur un ‘census’ de 1972 ? Le système de vote aussi laisse à désirer, car nous sommes le seul pays au monde où on vote sans montrer une pièce d’identité. Voter la proportionnelle, c’est voter pour un ensemble de réformes, non pas pour un système ‘pick and choose’. Le Best Loser System a été mis en place pour compenser les minorités, mais aujourd’hui, on a un représentant d’une infime minorité qui est le Premier ministre de ce pays. Comment peut-on parler de sous-représentation ? Il y a contradiction. Je suis pour une réforme moderne et c’est pour cela que j’avais proposé une table ronde pour arriver à un consensus.

Q : La Muslim Personal Law (MPL) est à l’agenda du gouvernement. Quelle est votre position sur la question ?
R :
Attendons voir, cela dépendra de ce que le gouvernement va proposer. Mais je ne suis pas sûr que le MSM/MMM va venir avec cette loi à l’Assemblée nationale. Quand le PTr était en alliance avec le MMM, Bérenger voulait inclure dans le manifeste le retour de la MPL. J’avais dit non, parce que je ne pouvais pas dire que je comprenais la MPL. J’ai opté pour une commission présidée par sir Hamid Moollan pour faire la lumière sur la question. Le rapport m’avait été soumis. Si le gouvernement travaille à partir de ce rapport, on verra ce qu’il propose et on avisera à ce moment-là.

Q : Que pensez-vous de la position du ministre Sylvio Michel et de son collègue Jean-Claude Armance sur la question des d’OGM où ils se sont abstenus à l’heure du vote ?
R :
Je ne suis pas intervenu sur le projet de loi OGM, car il y a trop de controverses autour de ce sujet qui n’est pas clair. J’ai préféré écouter. La position des Verts est bonne et rejoint la nôtre, mais elle est incompatible. On ne peut accepter qu’il y ait un projet gouvernemental et qu’un ministre ait une indépendance sur la question. Le ministre Sylvio Michel aurait dû décider ce qu’il fallait faire. Il est contre les l’OGM avec son collègue Armance et le gouvernement a  fait une erreur sur la question.

Q : Vous pensez que le Premier ministre aurait dû expulser les deux membres des Verts/OF du gouvernement ?
R :
En tant que Premier ministre, quand un ministre est contre une décision de l’exécutif, c’est clair: les deux députés des Verts/OF ne peuvent être contre le gouvernement et y demeurer. Le principe de ‘collective responsibility’ du Cabinet dit ceci : vous pouvez avoir une différence d’opinion au sein du Cabinet, mais aussitôt une décision prise, tout ministre doit être d’accord avec la décision. On ne peut être contre une décision gouvernementale et rester au Cabinet.

Q : Quelle est votre position par rapport à l’attentat qui a coûté la vie au chef spirituel du Hamas ?
R :
Le Parti Travailliste condamne l’attentat contre le chef spirituel du Hamas, Sheik Ahmed Yasin. Il est inacceptable qu’Israël procède par des assassinats de personnes et qu’on reste tranquille. Ce chef spirituel est paralysé depuis son enfance, n’a-t-il pas le droit de défendre sa patrie ? Au fait, Sharon, le PM israélien, est en train de pratiquer le terrorisme. Par définition, il est lui-même un terroriste. Il ne suffit pas au gouvernement mauricien de condamner au travers d’un communiqué. Il faut soulever la question avec les Américains et les Israéliens dans des forums internationaux. Il faut réaliser que quand des jeunes filles portent des bombes sur elles et sont prêtes à sacrifier leur vie, elles doivent avoir une profonde raison de se suicider de la sorte. Cela va augmenter le terrorisme. L’attaque contre l’Irak était, par ailleurs, illégale et injustifiée. Le PTr avait fait une manifestation en signe de protestation.  Je pense qu’il faut boycotter le PM d’Israël dans tous les forums internationaux. Simon Peres, qui a été PM, a eu le courage de condamner ce que son pays a fait.

Q : Et éventuellement arrêter toute importation d’Israël?
R :
Je suis pour que Maurice cesse d’importer d’Israël.
jc.dedans@5plusltd.com

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