• Il a été libéré sous caution après huit mois de détention préventive - Vishal Shibchurn : «Mo ena ankor bokou revelasion pour fer»
  • Le nouveau cabinet ministériel à la loupe - Kris Valaydon, observateur politique : «Le chantier est vaste pour le nouveau gouvernement...»
  • Des Junior Ministers «motivés»
  • Moi, ministre pour la première fois, je vais…
  • Au feu, les pompiers… sont enfin là !
  • Mare-Chicose en feu : le calvaire des villageois au bord de l'étouffement
  • 1ers Championnats d’Afrique d’air badminton : Maurice s’offre le bronze en équipe
  • Ruqayah B. Khayrattee met la femme en avant
  • Huawei Watch GT 5 Pro : du premium autour du poignet
  • Donald Trump, sa mission pour «sauver l’Amérique» et les «incertitudes»

L’évêché demande à Marie-Lourdes Radegonde de ne plus s’ingérer dans cette histoire

miracle.jpg

Marie-Lourdes Radegonde

L’évêché, par l’intermédiaire du père Pierrot Friquin, chargé d’enquêter sur les ‘miracles’ survenus chez les Ramphul à Surinam, a demandé à Marie-Lourdes Radegonde, celle qui se dit être la ‘guide spirituelle’ de Poornima Ramphul, propriétaire des statuettes, de ne plus s’ingérer dans cette affaire car trois prêtres ont été dépêchés par l’Église catholique pour suivre ces ‘phénomènes’.

Pour faire la lumière sur toute l’affaire des ‘miracles’ chez la famille Ramphul, l’évêché a dépêché, outre les prêtres Tadeus Lewicki (prêtre de la paroisse de Souillac) et Pierrot Friquin (affecté à l’église St-Patrick), un autre curé (dont le nom n’a pas été divulgué) qui est chargé de guider spirituellement Poornima Ramphul qui dit qu’elle porte des stigmates depuis deux semaines. “Le prêtre qui a été chargé d’être le guide spirituel de Poornima Ramphul veut rester dans l’anonymat. Comme celle-ci a exprimé le souhait de comprendre ce qui lui arrive  (surtout les stigmates – les plaies aux mains, aux pieds et au front qui sont presque semblables à celles de Jésus sur la croix), l’évêché a demandé à ce prêtre de l’accompagner spirituellement”, explique le père Friquin. De ce fait, le diocèse catholique demande à Marie-Lourdes Radegonde, une laïque qui fait partie d’un groupe de prières, de ne pas s’ingérer dans cette histoire. Interrogée, Marie-Lourdes Radegonde a expliqué qu’elle tentait uniquement d’enseigner à Poornima comment prier : “Je vais où Dieu m’envoie. Je lui montrais uniquement comment prier. Si l’évêché me demande de m’éloigner de cette histoire, je respecte cette demande et je le ferai”.
De plus, la grotte que les Ramphul ont construite dans leur cour cache bien des ‘miracles’. Après la statuette de la Vierge Noire qui ‘pleure’, le crucifix qui ‘saigne’, c’est au tour d’une pietà - une sculpture représentant la Vierge portant le Christ sur ses genoux après la descente de la croix - de ‘suinter’ d’huile. Une femme, qui a refusé de révéler son identité à la presse, témoigne : “Je priais quand j’ai vu de l’huile couler de la statuette. C’était le jour de l’anniversaire de l’indépendance”. Toutefois, Poornima Ramphul nous a confié qu’elle n’a pas informé l’évêché de ce nouveau ‘miracle’ “parce que je reçois trop de critiques. Je ne veux plus faire de déclaration maintenant”. Par ailleurs, le père Pierrot Friquin fait un appel aux témoins : “Jusqu’à ce jour, je n’ai vu aucun de ces ‘miracles’. Je fais un appel à tous ceux qui auraient été témoins d’un miracle pour qu’ils prennent contact avec moi. Si c’est l’oeuvre de Dieu, cela va continuer mais si ce n’est pas le cas, cela cessera. J’ai remarqué que la blessure en forme de croix, sur le front de Poornima Ramphul, qui aurait saigné la semaine d’avant, a commencé à se cicatriser”.

Archive: