Ses proches déplorent ses conditions de travail.
Viren Ganess Solien a été victime d’un incendie alors qu’il était en service sur un site de construction. Une bougie serait à l’origine de cet accident. Les proches du défunt déplorent, eux, les conditions dans lesquelles il travaillait.
Il menait une vie des plus ordinaires, entouré de son épouse et de ses deux fils. Mais le destin de Viren Ganess Solien, 48 ans, a pris une tournure tragique, le jeudi 29 novembre. Ce jour-là, son corps a été retrouvé carbonisé dans une maisonnette en tôle qui se trouvait sur un site de construction, à Montée-Bastille, Trou-d’Eau-Douce. Il y travaillait comme gardien.
Selon son fils, Amilen Solien, 24 ans, le site en question serait dépourvu d’électricité. La maisonnette était éclairée à l’aide d’une bougie. Celle-ci même qui aurait déclenché l’incendie, soutient Amilen. «Des fois, cela m’arrivait d’aller apporter le dîner à mon père sur son lieu de travail. Il bossait de 17 heures à 7 heures du matin. Il n’y avait pas d’électricité sur le site. Il devait laisser une bougie allumée pour dormir, tellement il faisait noir dans cette cabane. Selon la police, c’est cette bougie qui aurait causé l’incendie. Je déplore les conditions dans lesquelles mon père travaillait. Il n’y avait même pas de toilettes sur ce site. Je ne sais pas comment il se débrouillait», s’indigne Amilen.
«Il avait des projets pour sa famille. Il devait terminer la construction de notre maison dans peu de temps. Il faisait aussi du jardinage, ce qui nous permettait de consommer des légumes frais, sans les acheter. La vie sera dure sans lui. De plus, il remboursait un prêt», soutient-il.
Contacté à ce sujet, Sashi Persand, l’employeur de la victime, nous a fait la déclaration suivante : «Viren Solien était employé comme maçon lorsqu’un de mes bâtiments était en construction. Une fois les travaux terminés, il m’a demandé de l’embaucher comme gardien pour qu’il se fasse un peu d’argent. Il est vrai que sur le site en question, il n’y a pas d’électricité. Car les travaux avaient été suspendus parce qu’il y avait un problème de permis de construction. De ce fait, le Central Electricity Board n’a pu faire le nécessaire pour me fournir l’électricité.»
Viren Ganess Solien laisse derrière lui une famille écrasée par la douleur.
Une mère de famille succombe à ses brûlures
Elle s’est battue contre la mort pendant six jours à l’hôpital Victoria, à Candos. Mais Anja Cousinery, aussi connue comme Cindy, a succombé à ses multiples brûlures, le jeudi 29 novembre, aux alentours de 21h30. C’est le vendredi 23 novembre que la jeune femme, âgée de 28 ans, a été grièvement brûlée à son domicile, sis à Contour-Prune, à Choisy, dans le Sud.
Dans une déposition consignée à la police, elle avait expliqué que ses vêtements auraient pris feu par accident. Selon sa version des faits, elle aurait allumé une cigarette juste après avoir nettoyé son micro-ondes avec un peu d’alcool. C’est à ce moment-là qu’elle aurait été la proie des flammes.
Anja Cousinery laisse derrière elle ses deux enfants, âgés de 13 ans et 7 mois.