Navin Ramgoolam a envoyé une lettre au Premier ministre pour demander que la commission d’enquête sur le site d’enfouissement de Mare Chicose soit présidée par un ‘sitting judge’ et que les travaux se déroulent en public.
“Nous sommes satisfaits qu’il y ait une commission d’enquête sur le site d’enfouissement de Mare Chicose. C’est une première victoire du PTr dans cette affaire”, a déclaré Navin Ramgoolam lors d’une conférence de presse hier. Il a ajouté que lorsqu’il avait posé une ‘PNQ’ sur Mare Chicose en novembre 2003, le ministre de tutelle de l’époque avait refusé d’instituer une commission d’enquête mais que le nouveau ministre, Pritviraj Putten, a accepté “visiblement sur ordre du Premier ministre”. Selon le leader du PTr, le MMM a cédé dans cette affaire et c’est le MSM qui portera le chapeau. Il a aussi souligné “qu’il y a vice de procédure dans la mise sur pied de cette commission d’enquête car il semble que c’est Paul Bérenger qui a pris seul la décision sans que le Président ne soit au courant”. Dans la lettre envoyée au Premier ministre, Navin Ramgoolam demande que la commission soit présidée par un ‘sitting judge’ et que les travaux se déroulent en public pour plus de transparence. “Mais comme nous n’avons pas l’impression que ce sera fait par un ‘sitting judge’, nous réclamons que l’ex-juge Ahnee qui a été choisi pour présider la commission soit assisté par deux assesseurs qui l’aideront à faire la lumière sur toute l’affaire”, a-t-il déclaré.
Concernant le sondage sur les tendances politiques fait par la firme Synthèse pour le compte de l’express, le leader du PTr a soutenu que le vrai sondage a été fait au No 7 sur un échantillon de 29 000 personnes. “On demande d’abord aux gens leurs noms, leurs adresses, leur appartenance ethnique, etc, et ensuite on leur demande leurs préférences politiques. Beaucoup de gens m’ont appelé pour me dire qu’il ont dit le contraire de ce qu’ils pensaient de peur d’être sanctionnés par le gouvernement”, a affirmé Navin Ramgoolam. “Si le MMM est tellement fort pourquoi renvoie-t-il les élections municipales et pourquoi n’organise-t-il pas des élections générales?”, a-t-il demandé. Le leader du PTr a aussi rappelé que son congrès annuel aura lieu le 28 mars, soit la semaine prochaine. Il a parlé d’une demande extraordinaire d’adhésion à l’exécutif du PTr: “Le choix n’est pas facile. J’espère que les gens vont comprendre que les places sont limitées dans l’exécutif”. Le dossier Tromelin était aussi à l’ordre du jour.
Congrès PTr : de nouvelles têtes à prévoir
Au prochain congrès du PTr, il est à prévoir que de nouvelles têtes, même pas aussi nombreuses, feront leur entrée au sein du Bureau Politique de ce parti. Ainsi, la présidence irait fort probablement à Abu Kasenally, alors que Rajesh Jeetah, Kader Sayed Hossen et Patrick Assirvaden feront leur entrée au BP. Les leaders de l’alliance sociale seront invités mais rien n’indique encore qu’ils pendront la parole. Par contre, Rama Sithanen, Étienne Sinatambou, Vasant Bunwaree et Sheila Bappoo s’adresseront aux activistes avant le discours attendu du leader, Navin Ramgoolam.