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Un rêve nommé Matilis

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La petite équipe de la boîte vit une belle aventure.

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Quelques-uns des sites web conçus par l’agence.

Le jeune homme est directeur d’entreprise à 24 ans seulement. Malgré les difficultés de ce poste à responsabilités, il a décidé de réussir…

Le virtuel, c’est son monde. Mais son rêve, c’est dans la réalité qu’il le réalise un peu chaque jour. Même si le langage informatique ne vous parle pas, il suffit d’être branché côté cœur pour comprendre celui de Valéry Ambroise, sa passion, son envie de se surpasser et de réussir. Et très vite, la connexion se fait.

Le jeune homme tisse son avenir sur la Toile en surmontant tous les obstacles. Directeur de Yanna Créations Ltd, il développe la marque déposée par lui, Matilis : «On s’occupe notamment de la création de sites internet, du marketing web, du branding digital, du référencement et du community management.» Il a, depuis peu, un local, des employés et une boîte qui marche. Et il n’a que 24 ans !

Avec sa compagne, Coraline Hurry, la responsable de communication de la société, il mène la barque de son entreprise au quotidien. «Des week-ends ? On n’en a plus», confie-t-il. Néanmoins, c’est avec le sourire qu’il évoque ses longues heures de travail : «C’est le prix à payer. Si on veut y arriver, il faut bosser.»

Un peu plus d’un an après la création de sa boîte, il souffle un peu : «Ce que nous proposons à Maurice est inédit. Mais ça commence à marcher. Nous avons déjà des clients français.» Vous voulez savoir de quoi est capable Matilis ? Cliquez sur les liens suivants : www.soniya.fr ou encore www.papillousses.com. Vous pouvez également faire un petit tour sur le site internet de la compagnie : http://matilis.mu/.

Après des mois de travail sans réelle rentrée d’argent, bien que «nous ayons heureusement économisé», le couple envisage l’avenir plus sereinement : «Désormais, nous souhaitons intéresser les entreprises mauriciennes.»

Le démarchage et le marketing, c’est Coraline qui s’en occupe. Présente depuis les premiers balbutiements de la boîte, elle se souvient des longues heures passées à donner des coups de fil, à tenter de comprendre le fonctionnement administratif de l’enregistrement d’une société et les rendez-vous stériles avec les banquiers : «Malgré toutes les démarches de Valéry, nous n’avons jamais obtenu un prêt.»

C’est donc avec seulement Rs 10 000 d’investissement que le jeune homme, qui a appris le métier de web developer sur le tas, a lancé son entreprise : «C’était mon bonus. J’ai ensuite démissionné de mon emploi. Je savais qu’il était temps de me lancer.» Et avec le recul, Valéry peut dire qu’il tremblait un peu : «Je croyais en moi, mais je ne savais pas dans quoi je m’aventurais. Pendant un an, on s’est contentés d’une pièce chez nous à Rose-Belle. C’est de là que Yanna Créations Ltd a vu le jour.»

Un simple ordinateur, un téléphone tout banal et une bonne dose de persévérance. «Et du professionnalisme ! Nous sommes une petite équipe et nous offrons un service de qualité, un suivi personnalisé et toute une réflexion autour de la marque et du concept», fait ressortir Valéry.

Il espère que l’année 2013 sera riche en projets professionnels. Du point de vue personnel, il n’a aucun souci à se faire : Coraline et lui attendent un petit bonhomme ! Enceinte de sept mois, la jeune femme ne compte pas, pour autant, ralentir le rythme : «Le congé de maternité ? Je n’y pense pas vraiment. J’accompagne Valéry depuis le tout début. Je ne veux rater aucun jour de travail.» Ensemble, ils construisent leur avenir. Et ça, ça n’a rien de virtuel…

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