“Cela va dans le sens d’une certaine évolution. Toute proposition ne peut qu’être bienvenue.” Réaction de Torriden Chellapermal sur le rapport de sir Victor Glover rendu public hier. Interrogé sur quelques critiques émises par sir Victor Glover, principalement sur les recrutements abusifs de la MBC, Torriden Chellapermal répond qu’il ne se sent pas concerné. “Les recrutements qu’on a faits jusqu’ici l’ont été sur une base nationale,” nous dit Torriden Chellapermal.
C’est vendredi dernier que le rapport, faisant provision pour une nouvelle ‘MBC Act’, a été rendu public dans le but de provoquer un débat, a souligné le PM, hier, lors de sa conférence de presse. “Même si nous ne sommes pas d’accord avec la totalité des recommandations, nous sommes d’accord sur le fait qu’il faut réécrire la MBC Act”, a déclaré le PM. Si le rapport n’a pas été rendu public en août 2003 (date à laquelle il l’aurait dû être), c’est parce que ce rapport contenait “des phrases un peu gênantes et un peu piquantes”, a expliqué le PM.
Dès le début du rapport, sir Victor Glover donne le ton. “La MBC Act ne doit pas uniquement être revue, mais réécrite”, souligne-t-il. Pour sir Victor Glover, trop de phrases et trop de clauses contenues dans la MBC Act sont “meaningless or that border on the ridiculous.” Ce qui lui fait dire que, d’un côté, aux sections 3 et 4 de la MBC Act, la MBC se prétend être indépendante alors qu’à la section 28, la MBC Act “enables the minister to give directions to the MBC’s Board with which the latter is bound to comply.”
Trop d’employés, recrutement sur une base de copinage, des employés à temps partiel qui ont leur propre business : sir Victor Glover écrit noir sur blanc la manière dont le recrutement se fait à la MBC : “ The recruitment of staff has clearly had its ups and downs, with the result that the MBC is not only overstaffed but also has a surfeit of manpower in the support services and a shortage of talent in the core business of journalism, conception, production and presentation. Several of the employees have their own private business which they partly conduct in the MBC’s time. There has been an abuse in recruitment of freelances to give jobs to cronies and political supporters. It cannot be that a freelance is made use of so often that he earns more than a correponding employee on the permanent establishment.”