Une correspondance a été adressée à l’Independent Commission Against Corruption’ (ICAC) dans laquelle des allégations sont faites contre un haut cadre de l’‘Agricultural Marketing Board’ (AMB). Celui-ci est accusé d’être impliqué dans des cas de fraude avec d’autres employés et d’avoir licencié des personnes parce qu’elles appartiennent à une autre communauté.
Selon les expéditeurs de ladite correspondance, le haut cadre en question n’a pas ouvert une enquête dans une affaire de vol d’ail et de pomme d’amour d’une valeur marchande de Rs 380 000. Il n’a pas, non plus, suspendu les officiers présumés responsables du vol ni n’a alerté le comité disciplinaire de l’AMB étant, disent les signataires de la lettre, de la même foi religieuse que les officiers en question. Il est aussi allégué que des sanctions sont prises à l’AMB contre les personnes d’une communauté seulement. Une liste de onze personnes, dont un laboureur, un technicien, un comptable et un caissier, mises à la porte par l’AMB a été jointe à la lettre.
Le haut cadre en question nous a cependant donné une autre version des faits. Il explique qu’il n’y a jamais eu d’intervention personnelle de sa part pour renvoyer ces personnes. Selon lui, c’est un comité disciplinaire au sein de l’AMB qui a pris la décision de les renvoyer et ce, après avoir pris connaissance des faits qui leur étaient reprochés et entendu leurs témoignages. Certains des licenciés étaient accompagnés, dit-il, de leur homme de loi lors de leur comparution devant le comité disciplinaire car ils étaient, ajoute-t-il, accusés de vol et de fraude. Des cas ont même été référés, soutient-il, à la police : “Je n’ai rien à voir avec ces licenciements. Ce sont de fausses allégations”. Et de poursuivre : “C’est du ‘character assassination’ qu’on fait”.