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Kalindee Ramkissoon succombe à ses brûlures

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Les proches de la victime (en médaillon) sont inconsolables.

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Le fils du taximan montrant le lieu où l’incendie a pris.

Ses blessures ont eu raison d’elle. Kalindee Ramkissoon, 53 ans, a rendu l’âme le samedi 10 novembre, alors qu’elle était en soins à l’hôpital de Candos. Elle y avait été admise le 11 octobre, après s’être grièvement brûlée dans l’incendie de sa maison. Selon le rapport d’autopsie, elle est décédée suite à une septicémie.

C’est une diya (NdlR : petite lampe en terre cuite) qui serait à l’origine du drame selon les proches de la victime. «Elle avait allumé une lampe dans sa chambre à coucher pour une prière destinée aux défunts avant d’aller préparer le repas. C’est ce qui a causé l’incendie. Le feu s’est propagé très vite dans les deux autres pièces de la maison, à savoir la cuisine et le salon. Kalindee a été brûlée sur plusieurs parties du corps en tentant de circonscrire le feu», explique sa sœur Indira.

Kalindee Ramkissoon a été admise à l’unité des grands brûlés de l’hôpital de Candos avant d’être transférée à la Female Burns Unit, le lundi 15 octobre. Ses proches ont alors cru qu’elle allait s’en sortir. «Elle arrivait à parler et à manger malgré les bandages. On lui donnait aussi des fruits et des produits laitiers. C’est elle qui nous a dit que le feu avait pris dans sa maison à cause d’une lampe en terre», raconte Poonam, sa fille aînée. Neelam, la cadette, souligne que l’état de sa mère s’était détérioré la veille de sa mort : «Elle avait mangé un fruit et un yaourt, mais n’avait pas ouvert les yeux. Le médecin nous avait dit que ses plaies avaient commencé à s’infecter.»

Les proches de Kalindee la décrivent comme une femme courage qui s’est toujours battue pour sa famille. «Son époux est mort il y a 22 ans. À l’époque, ses filles étaient encore très petites. Elle a travaillé très dur pour construire sa maison et les marier. Elle était employée à l’usine et faisait aussi la lessive pour un hôtel de la localité. Les week-ends, elle faisait le ménage chez des gens», témoigne Indira.

Oumesh, le gendre de la victime, se souvient d’elle comme d’une personne très amicale et qui n’hésitait pas à apporter de l’aide à ceux qui la sollicitaient : «Elle était un bon exemple pour nous tous. Elle laisse un grand vide dans nos vies.»

Deux autres personnes meurent suite à des incendies

Un taximan de 57 ans, habitant Trou-d’Eau-Douce, a rendu l’âme suite à une septicémie, le lundi 12 novembre. Il était en soins à l’unité des grands brûlés de l’hôpital de Candos depuis le 4 novembre. Ce jour-là, il a tenté de circonscrire un feu qui avait pris dans son garage lorsqu’il s’est brûlé sur plusieurs parties du corps. Une habitante de Cluny, âgée de 41 ans, est elle aussi décédée le 12 novembre. Elle était en soins à Candos depuis le 22 septembre, soit le jour où ses vêtements avaient pris feu.

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