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Les petits du Foyer Namasté ont besoin de vous

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Jean-Alain Antoine, le fondateur du foyer, lance un appel aux Mauriciens.

Ce foyer qui accueille depuis cinq ans des enfants avec de sévères troubles du comportement lance un appel à la générosité des Mauriciens pour offrir à ses résidents un meilleur environnement dans leur futur centre qui se situe à Bambous. Son fondateur, Jean-Alain Antoine, explique.

52 ! C’est le nombre d’enfants répartis dans les quatre foyers Namasté à travers l’île, à Albion, Valetta, Curepipe et Mont-Roches. Des enfants dont «personne ne veut s’occuper», souligne Jean-Alain Antoine, fondateur de Namasté, dont le premier centre a ouvert ses portes en 2007. Ces enfants sont pour la plupart, dit-il, des laissés-pour-compte car ils souffrent de sévères troubles du comportement, de problèmes psychiatriques ou encore de handicaps sévères. «Sur 52 enfants, il n’y en a que 10 qui reçoivent des visites de leurs parents. Un triste constat. Mais au centre Namasté, nous faisons tout pour combler ce vide en leur apportant l’amour, la tendresse et beaucoup d’attention. Notre personnel comprend 52 membres répartis dans nos quatre centres. Chaque jour, il y a deux équipes qui travaillent. Une le jour et une autre la nuit.»

Bien qu’heureux d’offrir un «bon encadrement» à ces 52 résidents, le fondateur du foyer Namasté ne dort plus sur ses deux oreilles depuis quelque temps. Car le centre connaît actuellement de gros problèmes financiers. «Les dépenses tournent autour de Rs 600 000 par mois. Rien que les médicaments coûtent Rs 18 000. En plus, nous devons payer un taxi presque chaque jour car il y a toujours un enfant qui a son rendez-vous à l’hôpital», soutient Jean-Alain Antoine. Pour minimiser les dépenses, il a trouvé une solution : fermer les quatre centres et réunir tous les résidents dans un seul endroit, à Bambous. Mais le financement fait défaut pour concrétiser ce projet.

Aux noms de ces enfants, il sollicite donc l’aide des Mauriciens. «Actuellement, nous payons quatre loyers. Si nous arrivons à mener à bien le projet de Bambous, nous allons économiser un peu d’argent car nous aurons un seul loyer à payer. Qui plus est, le ministère nous a soumis une liste de recommandations. Nous devons classer les enfants par tranches d’âge et les catégoriser par rapport à leurs troubles du comportement. Il y en a qui sont plus atteints que d’autres.»

Faire des dons

La priorité des priorités reste l’ouverture du centre de Bambous qui doit être réaménagé et dont l’électricité et la plomberie doivent être refaites. «Je lance un appel aux électriciens et plombiers qui sont prêts à nous aider bénévolement ainsi qu’à des menuisiers et des jardiniers car il y a aussi un gros travail à faire dans le jardin. Je fais également appel aux Mauriciens en général. Nous aurons besoin de quelques équipements comme des lits et des matelas simples, des armoires, des tables et fauteuils en plastique, entre autres. Je demande aussi aux compagnies qui commercialisent des produits surgelés et des produits alimentaires de faire des dons.»

Jean-Alain Antoine reçoit l’aide de plusieurs compagnies, à travers leurs programmes de CSR (Corporate Social Responsibility), à l’instar de la MCB (MCB Heart Foundation), Tailor Smith, J. Kalachand Ltd et Tamarina Villa. Toutefois, dit-il, quelques firmes auraient cessé de l’aider récemment suite à un article de presse qui aurait porté atteinte au centre Namasté et à son fondateur.

«C’est une des raisons pour lesquelles nos finances sont dans le rouge. De plus, l’aide que le centre reçoit du gouvernement est loin de suffire. Les dépenses pour un enfant s’élèvent à Rs 8 800 par mois alors que nous recevons un grant qui va de Rs 100 à Rs 215 par jour par enfant, dépendant de la gravité de sa maladie. Si le gouvernement ne revoit pas le montant de cette somme, nous serons peut-être dans l’obligation de mettre la clé sous le paillasson. Il ne s’agit pas de faire des profits mais d’offrir à ces enfants un bon environnement dans lequel ils pourront mieux s’épanouir et avoir tout ce dont ils ont besoin. Il faut aussi préciser que des 52 résidents, 26 ont été placés par la Child Development Unit dont certains viennent directement de l’hôpital Brown-Sequard et ne reçoivent aucune visite.»

Si vous voulez aider les petits du Foyer Namasté, vous pouvez prendre contact avec Jean-Alain Antoine sur le 250-3324. À vous de jouer !

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