L’un des suspects, Thierry Edmond Didier Dintu,
lors de sa comparution en cour.
Cette jeune femme de 18 ans aurait passé un sale moment entre les mains de trois bourreaux qui l’auraient violée à tour de rôle. Alors qu’elle est toujours admise à l’hôpital, une de ses proches dénonce avec force la cruauté qu’elle aurait subie.
Elle aurait vécu le pire moment de sa vie. Cette jeune handicapée mentale de 18 ans, habitant une région des hautes Plaines-Wilhems, aurait été violée par trois individus de sa localité. Dans le sillage de cette affaire, la Criminal Investigation Division de Vacoas a procédé à l’arrestation de Brian Michael Chinappen, Thierry Edmond Didier Dintu, tous deux âgés de 18 ans, et d’un dénommé Nathan, 17 ans. Brian Chinappen a été présenté en cour de Curepipe, jeudi, sous une accusation provisoire de viol alors que les deux autres sont passés devant la Bail & Remand Court de Port-Louis, le vendredi 2 novembre, sous la même accusation. Ils se retrouvent tous derrière les barreaux.
L’affaire remonte au mercredi 31 octobre, aux alentours de 11h30. La jeune handicapée mentale, en route pour des leçons de coiffure chez son amie, coiffeuse de la localité, aurait été accostée par Brian Chinappen. Dans sa déposition, la jeune fille déclare que ce dernier lui aurait proposé d’avoir des relations sexuelles avec lui. Mais suite à son refus, le jeune homme l’aurait traînée de force sur un terrain abandonné sous lequel il y aurait une petite caverne. Là-bas, Brian Chinappen aurait fait appel à ses amis Didier Dintu et Nathan. Les trois garçons auraient ensuite violée la jeune fille à tour de rôle. Une fois leurs pulsions assouvies, ils auraient abandonné leur victime sur les lieux.
Révoltée, une tante de la victime raconte. «Elle avait les vêtements complètement déchirés et maculés de sang. Elle a marché dans cet état pour regagner son domicile où elle a raconté son calvaire à sa mère. Toutes deux se sont par la suite rendues au poste de police de la localité où ma nièce a porté plainte. Elle a ensuite décrit l’un de ses agresseurs», avance-t-elle avec tristesse et colère. Suite à la description fournie par la jeune fille, les hommes du chef inspecteur de police Krish Rajaram ont procédé à l’arrestation de Brian Chinappen qui a par la suite balancé les noms de ses présumés complices.
«Elle a été martyrisée pendant des heures. Selon son médecin, elle a eu de graves blessures. Elle est toujours admise à l’hôpital, souffrant d’atroces douleurs au ventre. C’est vraiment horrible. Ses violeurs méritent une peine sévère», lance la tante de la victime. Selon elle, sa nièce est atteinte d’un handicap mental depuis sa naissance. «Pendant quelques années, elle a fréquenté le centre APEIM. Récemment, elle a décidé de suivre un cours de coiffure, par passion. Mais elle a été violée à son deuxième jour de formation. Elle est à présent une personne traumatisée. Elle fait peine à voir sur son lit d’hôpital. Sa mère ne dort plus, ne mange plus. Elle pleure beaucoup», soutient notre interlocutrice.
Aînée d’une fratrie de quatre enfants, la victime aurait été abandonnée par son père dès l’enfance. «C’est sa mère qui a toujours veillé sur elle. Elle lui apporte tout ce dont elle a besoin. Ce qui s’est produit est très malheureux. Je veux que justice soit rendue à ma nièce.»
Trois autres cas rapportés
Une étudiante de 12 ans a porté plainte contre son petit ami pour viol. Dans sa déclaration, l’ado raconte que le 27 octobre, elle a accompagné son amoureux, âgé de 18 ans, sur un terrain en friche à Phoenix, où ils ont consommé de l’alcool. Toujours selon les dires de la
jeune fille, son petit ami aurait par la suite abusé d’elle.
Le présumé agresseur est recherché par la police. Une femme de 24 ans accuse, quant à elle, son ex-concubin de viol. Dans sa plainte à la police, elle déclare que le 26 octobre, elle se trouvait à son domicile quand son ex-concubin aurait fait irruption chez elle avant de la violer. Le présumé agresseur a été arrêté par la police.
À Rodrigues, c’est une ado de 16 ans qui accuse un conducteur d’autobus de viol. Dans sa déposition, elle avance que le 29 octobre, aux alentours de midi, elle se trouvait sur une gare quand elle aurait été approchée par le conducteur en question qui l’aurait traînée de force dans des toilettes publiques situées sur cette même gare, où il l’aurait violée. Le présumé agresseur est recherché par la police.