Il travaille beaucoup avec les enfants de la région de Bois-Marchand.
Le project director de la Jeune chambre internationale de Port-Louis avec son épouse Karen et ses enfants Julien, Alexandra et Romain.
Sa vie a complètement changé depuis son adhésion à la Jeune chambre internationale Maurice. Le Project Director qui lance The outstanding Financier Award ce lundi, se raconte…
Juste un besoin. Celui de se sentir utile. Une envie de faire du bien, de partager du bonheur, de tendre une main vers ceux qui en ont besoin. Un besoin auquel s’ajoute une motivation. Celle de pouvoir aider l’autre, de mettre un sourire sur le visage d’un enfant ou tout simplement de le rendre heureux. C’est ce désir de contribuer à une cause qui a poussé Gilbert Pellegrin, agent immobilier, à se joindre, il y a un an, à la Jeune chambre internationale Maurice (JCI). Une belle aventure qui rythme maintenant la vie de celui qui voulait tant se mettre au service des autres.
«J’ai découvert la Jeune chambre internationale par hasard, dans le courant du mois d’avril 2011. J’avais reçu un mail concernant l’une des activités de la JCI et l’événement tournait autour du Outstanding Young Person Award. À cette époque, étant très pris par le travail, je n’y avais pas porté attention. Quelques mois plus tard, je suis tombé sur le même mail et lorsque j’ai pris le temps de le lire, je me suis rendu compte que le contenu me plaisait. De là, je me suis mis à surfer sur le site web de la JCI et ça m’a ouvert les yeux. J’ai compris que nous, les jeunes, avons le potentiel pour faire beaucoup de choses pouvant améliorer le quotidien de tout un chacun. Je suis membre de la Jeune chambre internationale de Port Louis depuis décembre et je suis fier d’y être.»
Car, pour Gilbert, ce genre d’activité permet à une personne de participer à des activités caritatives mais lui fait aussi découvrir d’autres aspects de sa personnalité : «La JCI m’offre des opportunités de développement à travers ma participation à plusieurs projets liés au business, au communautaire et au volontariat, à l’entrepreneuriat ou encore à l’environnement, entre autres. Le sens de la responsabilité sociale et l’initiative d’agir en faveur de la société unissent les membres de cette ONG car elle nous offre la chance d’apprendre à diriger. Cela permet non seulement de former des leaders attachés à des principes, mais aussi d’appeler à la participation démocratique. Cette année, je me suis retrouvé membre, secrétaire, et directeur de plusieurs projets. J’ai même été maître de cérémonie et modérateur de séminaires. En 2011, je ne pensais même pas à ces choses-là et surtout, je ne me voyais pas occuper ce genre de poste. Chaque activité offre des opportunités d’apprendre et apporte de l’inspiration tout en renforçant notre expérience en tant que dirigeants, ce qui nous aide par la suite dans notre vie professionnelle.»
«Je me suis découvert»
Aujourd’hui, cet agent immobilier ne «regrette absolument pas d’avoir fait le choix d’intégrer cette association», qui a complètement changé sa vie et sa vision du monde : «Je me suis découvert moi-même. Je me demande comment j’ai pu faire autant de choses en neuf mois. Je suis responsable d’un projet communautaire, le Poverty Alleviation Programme, à Bois-Marchand. Il s’agit d’un support académique destiné aux enfants et il y a aussi l’aspect d’intégration pour les habitants. Je suis aussi membre de la JCI Business Academy, secrétaire et directeur de projet de la JCI Leadership Seminar Series et je dirige aussi le projet TOFA : The Outstanding Financier Award. La consécration, c’est d’avoir été élu vice-président communautaire de la JCI de Port Louis pour 2013.»
Pour lui, il est primordial que les jeunes s’engagent. «Les membres de la JCI s’engagent dans des activités allant du développement durable à des projets au niveau international. Nous prenons la responsabilité de nos communautés tout en nous améliorant nous-mêmes par le biais de la participation, du leadership et de l’action», explique Gilbert encore emballé par une récente activité organisée par la JCI dont le thème principal était le volontariat. «Le but du débat était de brosser un tableau général du volontariat mauricien et de comprendre comment font les ONG pour recruter et surtout retenir des jeunes volontaires qui, pour la plupart, sont intéressés à faire autre chose. Le débat avait aussi pour objectif de motiver nos jeunes à faire du volontariat, car à la fin, ils sortiront gagnants, puisque ce genre d’activité permet de rester actif. D’autant plus que ça aide à améliorer les compétences, que ce soit pour le marketing, le management du temps, la prise de la parole en public, la créativité mais aussi au niveau de l’élargissement de son réseau en côtoyant des personnes d’horizons divers.»
Des projets, il en a tout plein sur ce chemin qu’il a emprunté : «Je mets à profit tout ce que j’ai appris à travers la JCI pour avancer dans la vie. Je suis père de famille et j’ai trois adorables enfants, Julien 11 ans, Alexandra, 9 ans, et Romain, 2 ans. Mon épouse Karen a aussi attrapé le virus JCI et elle s’apprête à devenir membre de la JCI de Port Louis avant la fin de l’année.» Le début d’une belle histoire d’amour avec le social…