Le jeune DJ compte sortir un album bientôt.
Il l’effleure. Tendrement. Avec légèreté. Il la caresse pour la deviner, pour l’inventer. Il l’écoute pour la comprendre, pour l’apprivoiser. Entre Olivier Carriapen, 26 ans, et la musique, la magie opère. Le jeune homme, dont le nom de scène est Olivier C, DJ/producteur passionné, ne recule devant rien pour s’approcher au plus près de l’essence même
d’une mélodie.
Depuis quelques semaines, vous pouvez le rencontrer, derrière les platines, au Zoo Bar : «J’y suis DJ depuis le 26 octobre. J’y joue de temps en temps.» Vous n’aimez pas l’univers de la nuit ? Écoutez-le sur la radio Internet : le Backyard Project. D’ici l’année prochaine, il compte lancer son album. Au programme : des tonalités électroniques envoûtantes. Un sacré défi pour celui qui a apporté un peu de la Mauritian touch en Australie.
Alors qu’il se trouve au pays des kangourous pour des psychology and welfare studies, le jeune homme a une «révélation» musicale. Il sait que, désormais, sa carrière, il la construira derrière les platines : «Après mes études, j’ai compris que ce domaine ne me convenait pas. Je me suis lancé dans une autre filière : l’ingénierie du son.» Petit à petit, il se fait connaître en jouant dans des clubs et il remporte la Habitat DJ competition, en 2009, qui se déroule à Perth. Il est invité, par la suite, à jouer dans une boîte de nuit à la mode : le Shape Night Club. Également un des nominés aux Perth Dance Music Awards, il évolue dans différents clubs australiens.
Rêvant d’être DJ depuis son adolescence, le jeune homme réalise alors ses plus beaux rêves : faire danser des foules au son de sa musique. De retour dans son île «pour des vacances», Olivier fait monter la température des soirées en laissant s’exprimer la musique qui est en lui afin de faire danser les party people. Chaque mix est un moment merveilleux, où Olivier communique, en cœur à cœur, avec la musique et ceux présents.
En attendant de reprendre l’avion pour l’Australie, il fait le plein de vibes ensoleillées qui lui rappelleront son île, quand il sera parti… Comme une caresse.