Maléfique : Bad Angelina
Les contes de fées ont la cote. Il n’y a qu’à voir les succès populaires que sont Blanche-Neige et le chasseur ou l’incontournable Frozen des studios Disney. Ce sont ces mêmes studios qui nous proposent Maléfique, réalisation de Robert Stromberg (chef décorateur d’Avatar et Oz, et superviseur des effets visuels de L’odyssée de Pi), qui se penche sur le personnage de la sorcière Maléfique, la grande méchante du conte La Belle au bois dormant, dans une intrigue remplie de monstres, de conspirations et de trahisons.
Un blockbuster qui a pas mal d’atouts dans son joli sac. Tout d’abord, Angelina Jolie s’en donne à cœur joie pour insuffler de l’épaisseur à ce personnage de sorcière bien plus complexe qu’il n’y paraît et nous livre donc une prestation mémorable. Ensuite, on notera, bien sûr, un aspect visuel très riche, avec un bestiaire pas forcément original, mais soigné (dragons, fées, monstres des bois, etc.) et un certain sens du spectaculaire (le réalisateur a tout de même bossé avec James Cameron !) qui devrait sans problème vous en faire avoir pour votre argent, même si ceux qui détestent la surenchère numérique pourraient sourciller.
Finalement, Maléfique s’inscrit, comme Frozen, dans cette approche visant à diminuer la mièvrerie d’un conte de fées pour rendre les émotions et les motivations des personnages moins manichéennes, plus complexes. Une démarche qui rend le film plus intéressant du point de vue psychologique et qui est à saluer.
Jolie est top, tout est aussi très joli, bref, Maléfique a des atouts non négligeables.
Khumba : Un peu comme Mada…
Encore un film d’animation ! Il y en a beaucoup en ce moment – et d’autres devraient sortir bientôt –, dont certains sont même sacrément mémorables (Dragons 2). Bref, impossible de passer à côté des productions du genre en ces temps de vacances. Parmi, il y a Khumba, élaborée par l’équipe sud-africaine qui nous avait offert le déjà oubliable Drôles d’oiseaux.
On quitte donc les airs pour aller faire un tour dans la savane où les choses vont mal : c’est la sècheresse. Et voilà qu’on accuse Khumba, un zèbre à moitié zébré, de ce malheur. Avec l’aide de ses amis, il part à la recherche de ses rayures perdues.
Bien moins populaire ou spectaculaire que les récents Planes, Rio 2 ou même Dragons 2, ce Khumba se veut très enfantin et gentil, prêchant la tolérance et l’écologie, des valeurs qui caractérisent tant de productions destinées à la jeunesse.
Rien de bien nouveau ou d’original donc (le character design rappelle aussi la franchise Madagascar), mais les plus petits devraient aimer.
Le plein d’animaux dans une histoire de tolérance et de différence.