Tout était une question de formalité. Maintenant que la Medical Council Act a été amendée à travers la Government Notice
[No. 000 of 2012], l’avortement dans des cas spécifiques est désormais une réalité. À présent, si la grossesse met en péril la vie de la future maman ou sa santé mentale, si le fœtus développe une malformation physique ou mentale, dangereuse pour son existence, et si la femme enceinte a été victime de viol ou d’inceste et si elle a moins de 16 ans, il sera possible – si cette dernière le souhaite - de recourir à l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) dans les 14 premières semaines.
Pour que l’avortement, dans ces cas précis, soit pratiqué, un protocole a été mis en place. Le cas de la femme enceinte doit être référé au ministère de la Santé par son gynécologue. Ensuite, un comité, comprenant trois gynécologues, étudiera cette demande et prendra une décision. L’avortement peut se pratiquer à l’hôpital mais aussi dans les cliniques privées, uniquement après avoir obtenu l’aval du comité.