Il se rendait au centre commercial de Phoenix, à bord de sa motocyclette, pour faire des courses. Mais en route, il avait rendez-vous avec la mort.
La tristesse inonde la demeure des François, à la route Grassy, Vacoas. Un des leurs, Jean Gérard François, s’est éteint dans la soirée du mercredi 10 octobre, à l’hôpital de Candos. Ce facteur de 47 ans y avait été admis le vendredi 5 octobre, à la suite d’un accident de la route.
Selon la police, Jean Gérard François était à bord de sa motocyclette au moment du drame. Il aurait heurté une voiture conduite par un habitant de Clairfonds, âgé de 75 ans. Ce dernier a été contrôlé négatif à l’alcotest mais a comparu en cour le jeudi 11 octobre. Il est provisoirement accusé d’homicide involontaire. Par ailleurs, les funérailles de Jean Gérard François ont eu lieu le vendredi 12 octobre.
Depuis ce terrible drame, Santalia, l’épouse de la victime, et ses cinq fils cherchent à comprendre les circonstances exactes de l’accident. «Il adoptait toujours une conduite défensive. Je ne comprends toujours pas comment cet accident a pu se produire. La police nous a cependant dit que le conducteur de la voiture était responsable de l’accident car il aurait subitement tourné à gauche devant mon époux, qui n’a pu éviter la collision», explique Santalia.
Jean Gérard François était connu pour sa jovialité et son sens de l’humour. Il a également marqué la scène musicale locale, notamment de par la sortie d’un album l’année dernière. Une de ses chansons, à savoir Laiss mo al naze, a d’ailleurs connu un franc succès. «Il ne méritait pas de mourir de cette façon. Mon mari a connu une fin atroce. Il était complètement défiguré. Cette image me marque. Je suis la dernière personne à lui avoir parlé. On avait déjeuné ensemble le jour du drame. C’était notre dernier repas. Gérard était en congé et a pris la route vers 15 heures pour aller faire des courses. Aujourd’hui, je me retrouve seule à m’occuper de mes fils de 25, 23, 18, 15 et 11 ans. Les trois derniers sont encore à l’école. Je ne sais pas comment je vais faire pour subvenir aux besoins de ma famille», se lamente Santalia. Elle qui, il y a quelques jours encore, vivait des moments heureux aux côtés de son époux.
La route fait une énième victime
Jean-François Rose, 33 ans, est décédé dans des circonstances des plus tragiques. Cet habitant de Poste-de-Flacq pilotait sa motocyclette aux abords de l’échangeur du Caudan, lorsqu’il a terminé sa course contre les barrières de sécurité et un pylône électrique. Les faits remontent au jeudi 11 octobre. Selon la police, l’accident se serait produit vers 22h20 ce jour-là.