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La touche féminine du Ernest Wiéhé Jazz Festival

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La dame est en plein apprentissage de la contrebasse.

Sa voix illumine. À 36 ans, Marie-Luce Faron a de quoi être fière d’avoir choisi le jazz. Elle était d’ailleurs l’unique femme du Ernest Wiéhé Jazz Festival, qui s’est terminé hier, après trois jours de festivités réunissant des jazzmen d’ici (Philippe Thomas, Clifford Boncoeur, entre autres) et d’ailleurs (Olivier Ker Ourio, Christophe Bertin, entre autres).

La chanteuse revient sur son parcours musical. Car après tout, elle a bien connu Ernest Wiéhé, l’artiste qui nous a quittés en 2010 en nous laissant un riche héritage à travers les artistes qui étaient sous sa houlette. «Je me rappelle d’Ernest comme étant quelqu’un qui misait beaucoup sur la discipline, il était aussi très encourageant et créatif. Je l’ai connu en 2004, alors que j’avais déjà entamé une carrière de chanteuse, mais il m’a vraiment appris plein de nouvelles choses artistiques.»

C’est vers l’âge de 18 ans que Marie-Luce Faron se lance dans le chant : «À l’époque, on faisait des reprises, et je pense que c’est mon beau-frère qui m’a fait écouter du jazz. J’ai adoré car je trouvais qu’il y avait beaucoup d’émotions dans cette musique. (…) Mais c’est vrai qu’il n’y a pas beaucoup de chanteuses de jazz à Maurice, et assez peu dans le monde aussi. C’est dommage car les chanteuses qu’il y a sont excellentes.»

Pour ce qui est de la musique elle-même, l’habitante de Pointe-aux-Sables dira que «l’évolution du jazz se trouve dans la fusion, un peu comme ici, où l’on mélange le jazz au séga par exemple. Artistiquement, c’est très intéressant». 

En se produisant dans les hôtels et des concerts, avec seulement une composition à son actif, et un seul morceau enregistré (sur la compilation French Kiss, sortie en 2004), la chanteuse, fan d’artistes comme Diane Reeves et Sarah Vaughan, et n’est pas pour autant frustrée. Cette maman d’une petite Leslie de 10 ans (qui va bientôt s’initier au piano) veut d’ailleurs toujours s’essayer à de nouvelles choses. Sa dernière trouvaille : apprendre à jouer de la contrebasse. Voilà une chanteuse qui veut vivre son art à fond !

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