La jeune femme fait appel à votre générosité.
La maladie la ronge depuis 2010. Mais à l’époque, aucun signe ne laissait présager que Marie-Claude Raya, 38 ans, souffrait de la sclérose en plaques. «Je n’arrivais ni à voir clairement, ni à distinguer les couleurs. Ces symptômes se répétaient souvent et j’ai décidé d’aller voir un médecin du privé, qui m’a référée à l’hôpital. On m’a prescrit des vitamines et autres traitements. Au bout de quelque temps, mon état s’est détérioré. Mes jambes et mes mains étaient toujours engourdies. C’est à ce moment-là qu’on a commencé à me faire des injections. Mais à chaque fois, je m’évanouissais. Ensuite, j’ai commencé à marcher de travers», raconte Marie-Claude, qui est mère de deux enfants.
Jean-Noël, son mari, employé comme Maintenance Officer, arrive difficilement à joindre les deux bouts. Il a, dit-il, dû économiser sou par sou pour permettre à sa femme de recevoir les soins nécessaires. «Je ne gagne que Rs 10 000 par mois. J’ai économisé de l’argent pour permettre à mon épouse de faire un scan dans une clinique du pays. C’est grâce à cela qu’on a su qu’elle souffrait de la sclérose en plaques», confie-t-il.
Depuis, Marie-Claude touche une pension d’invalidité de Rs 3 000 mensuellement. Mais cette somme est loin de suffire. Car pour survivre, elle a besoin de faire une injection chaque jour. Celle-ci coûte Rs 10 000. «L’année dernière, mon mari avait remporté un billet d’avion aller-retour, pour deux personnes, à destination de La Réunion. Là-bas, nous avons consulté un spécialiste qui m’a conseillé un traitement. De retour à Maurice, j’en ai parlé à mon médecin qui m’a conseillé de prendre le même médicament. Mais le seul ennui, c’est le coût. Car il faut compter Rs 40 000 pour l’achat d’une boîte de quatre injections en Europe. Car ce médicament n’est pas disponible sur le marché local», fait ressortir Marie-Claude, les larmes aux yeux.
Pour l’instant, c’est un proche qui lui envoie ces médicaments gratuitement. «Mon stock sera épuisé en décembre. D’ici janvier, je ne sais pas comment je vais faire. Car la personne qui m’offre ces médicaments est très âgée. Je ne veux pas abuser de sa bonté non plus. Elle ne pourra pas m’envoyer des médicaments à vie. Je lance un appel aux Mauriciens pour qu’ils me viennent en aide.» Tel est le cri du cœur de cette mère de famille qui ne veut qu’une chose : vivre malgré sa maladie et subvenir aux besoins de ses filles. Un compte bancaire de la MCB, 014284944, au nom de Jean-Noël Raya, est à la disposition des potentiels donateurs.