• Un «Joker» complètement gaga !
  • «Devara Part 1» : les pirates de mer débarquent
  • «The Smoking Soul» : ce film local sur l’addiction et le surnaturel…
  • Un tour du monde après sa traversée Afrique du Sud-Maurice : Pallavee Appigadoo à l’assaut de son nouveau rêve
  • Manisha Ramdass, 34 ans, meurt d’une septicémie après une opération de la thyroïde - Deepak : «Ki sanla inn fote pou ki mo madam inn mor ?»
  • MMA Awards : le Tribeca Mall en fête
  • Relativité salariale : patronat-gouvernement, le grand face-à-face
  • Jiu-jitsu brésilien : Maurice s’offre sept médailles aux Mondiaux de Nagoya
  • Kick-boxing – Coupe du monde en Ouzbékistan : Fabrice Bauluck, un fabuleux champion du monde
  • Pravind Jugnauth : encore des annonces avant la dissolution du Parlement

Grève dans l’industrie sucrière  : En attendant l’arbitrage indépendant

Plus d’une semaine de grève. Des tentatives de négociations autour de l’augmentation des salaires des artisans et laboureurs de l’industrie sucrière. Et enfin un accord entre le Joint Negotiating Panel, un groupe de syndicalistes, et la Mauritius Sugar Producers’ Association (MSPA). Les travailleurs en grève depuis le 19 novembre demandaient une hausse salariale de 30 %.  Ils ont même manifesté cette semaine dans les rues de la capitale. Le patronat concédait, lui, une majoration des salaires de 11 %.

 

Au final, c’est lors d’une réunion entre les deux parties et le ministre du Travail, Shakeel Mohamed, qu’un compromis a été trouvé après de longues heures de discussions : une hausse salariale de 13 % sera étalée sur trois ans (7  % en 2014 ; 3 % en 2015 et 3 % en 2016). Le vendredi 28 novembre au matin, les laboureurs étaient de retour dans les champs pour reprendre le travail.

 

Cet accord n’est qu’un premier pas dans les négociations. La prochaine étape : l’arbitrage indépendant. Ashok Subron, porte-parole du JNP, a affiché sa satisfaction. Mais le combat ne s’arrête pas là, précise-t-il. De plus, il a déclaré que les grévistes ont accepté de ne pas toucher de salaire pour leurs jours de grève : «Les travailleurs de l’industrie ont accepté ce sacrifice avec dignité. Je dois ajouter que suite à des avis légaux, le bonus de fin d’année et le paiement d’autres bonus ne seront pas affectés par la participation à une grève légale.»

 

Du côté de la MSPA, on parle de l’urgence de se remettre au travail : «Afin de terminer la coupe dans les meilleures conditions possibles (…) Ces huit jours de grève ont causé un grand tort non seulement au secteur, mais aussi au pays dans son ensemble et à notre réputation en tant que producteur fiable», a déclaré le président Gilbert Espitalier-Noël.

 

Lors de leur point de presse hier, Navin Ramgoolam et Paul Bérenger ont, tous les deux, dit leur satisfaction qu’un accord ait été trouvé : «Le bon sens a prévalu du côté des syndicalistes et de la MSPA», a confié le chef du gouvernement.