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À 15 ans, il se mutile et se donne la mort

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Sareeta et Rajkoomar Mutty ne comprennent pas pourquoi leur fils Angkesh (en médaillon) s’est donné la mort.

Les questions se bousculent les unes après les autres. Pourquoi Angkesh Mutty, âgé de 15 ans, a-t-il mis fin à ses jours ? Les proches de l’adolescent cherchent désespérément à comprendre ce qui a pu le pousser à se pendre. Le drame a eu lieu le mercredi 26 septembre dernier. C’est le frère cadet d’Angkesh Mutty, âgé de 13 ans, qui a fait la découverte macabre à son retour de l’école.

«Nous ne nous remettrons jamais de cette disparition», lancent les parents de l’adolescent, Rajkoomar et Sareeta Mutty, qui habitent Montagne-Blanche. Rajkoomar Mutty confie que son fils se mutilait depuis quelques mois. «Il y a quelques mois, j’ai remarqué des cicatrices sur son bras. Il s’était coupé avec un objet tranchant. Je lui ai parlé à propos de cela. Puis, il y a une semaine, j’ai de nouveau vu des marques sur son bras. Je lui ai dit que si jamais il se coupait une veine, il risquait de mourir. Il n’a rien dit», indique Rajkoomar Mutty.

Sareeta Mutty souligne, elle, ne pas avoir remarqué que son fils présentait des signes de détresse. «Il était tout à fait normal. Il allait prendre part aux examens du School Certificate le 9 octobre. Il fréquentait le collège d’État d’Ébène. Je ne comprends pas pour quelles raisons il a commis un tel acte. Il était non seulement mon fils, mais aussi mon ami. Il m’a toujours soutenue dans mes épreuves», explique-t-elle les yeux pleins de larmes.

Elle raconte que son fils voulait aller habiter chez sa tante, à Bel-Air. Mais, sa mère s’y était opposée. «Je me suis séparée de mon époux l’année dernière et j’ai trouvé refuge chez ma sœur à Bel-Air. Mon fils aîné avait aimé son nouvel environnement et s’était fait beaucoup d’amis. Toutefois, lorsque je me suis remise avec mon mari, il y a quelques mois, Angkesh n’a pas supporté ce changement. Il me disait qu’il voulait retourner chez sa tante. Mais je m’y suis opposée pour mieux m’occuper de son éducation. D’autant qu’à Bel-Air, il avait beaucoup d’amis. Je ne voulais pas qu’il délaisse ses études.»

Les cas de suicide chez les jeunes semblent se multiplier ces derniers temps. Un adolescent de 16 ans s’est donné la mort par pendaison à son domicile, à Surinam, le lundi 24 septembre dernier. Selon une source, il aurait commis l’irréparable suite à une rupture amoureuse. Deux jeunes hommes de 25 et 26 ans se sont également pendus, cette semaine. Et le vendredi 28 septembre, un homme s’est jeté du Pont Colville, Pailles. Admis à l’hôpital, il est dans un état critique.

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