C’est un problème qui refait surface chaque année. Et pourtant, il semble difficile aux autorités et aux marchands ambulants de trouver un compromis. Les vendeurs de rue veulent se retrouver dans les artères principales de la capitale et ils ne comptent pas, semble-t-il, accepter une solution qui les éloignerait de ces rues animées.
Ils l’ont d’ailleurs fait comprendre, le vendredi 21 septembre, lors d’une manifestation qui a dérapé et qui a conduit à l’arrestation de huit personnes, qui ont été relâchées depuis. Cette semaine, une nouvelle injonction de la cour est venue attiser la colère des marchands ambulants. Suite à une demande des propriétaires de magasins, la Cour suprême a exigé que la mairie de Port-Louis s’assure que les vendeurs évacuent les rues Rémy-Ollier, Léoville-l’Homme et Louis-Pasteur.
Du côté du comité interministériel mis sur pied pour gérer le problème des marchands ambulants, c’est silence radio. Il semblerait qu’aucune solution ne convienne aux parties concernées. Les vendeurs de rue, eux, attendent toujours un signe des autorités. Face à ce silence, la Street Vendors Association compte envoyer des correspondances au commissaire de police et au chef juge afin que ces derniers revoient l’interdiction d’opérer qui pèsent sur les marchands ambulants. Ces derniers estiment être des victimes car cela fait plus d’un mois qu’ils ne travaillent pas.