Une passion gourmande l’anime depuis l’enfance.
Le jeune chef fait la fierté de tous ses proches notamment de ses parents : Deveege et Dharmarajen.
Alors que la deuxième saison de Super Chef sera bientôt lancée, le gagnant de la première édition revient sur la belle aventure qu’il a vécue.
Bienvenue dans le petit monde d’un passionné de cuisine. Dans son paradis de la gastronomie, son royaume, où bonne cuisine rime avec exigences… Dans son palais, où les fins gourmets sont gâtés. Et le maître des lieux : c’est Dheseerajen Coopooamah, 27 ans, le tout premier gagnant du concours de cuisine Super Chef dont la deuxième édition sera bientôt lancée.
Et si à l’époque – en décembre 2011 – on l’avait rencontré dans les cuisines de la MCB où il travaille, c’est à nouveau en ces lieux, qu’il décrit comme son terrain de jeux, qu’on le retrouve, tout aussi passionné et tout aussi créatif. Des atouts qui lui ont d’ailleurs permis de se distinguer de tous les candidats qui voulaient s’illustrer lors de cette compétition mauricienne diffusée sur les chaînes de la MBC.
Et plusieurs mois plus tard, Dheseerajen n’a pas perdu la flamme qui brûle en lui : «J’aime ce que je fais et je suis heureux dans une cuisine.» Car, là-bas, dans ce laboratoire gourmand, il met à profit son talent, aux fourneaux où il mitonne du bon et du beau. Dans son antre de magicien, il se sent comme un poisson dans l’eau, dans son élément où se mélangent les odeurs, les saveurs, le savoir-faire et... les secrets.
Et, prennent vie des mains de Dheseerajen, motivé par l’amour du travail bien fait, de véritables spectacles visuels. Des délices qui ravissent plus d’un… Comme l’agneau en croûte de cari poulet, le pâtisson farci au basilic, accompagné d’une brunoise de légumes avec des brèdes malbar et sa sauce faite à base de tamarin, de zestes d’orange, de citron et de cannelle, qu’il avait préparée et qui avait séduit le jury du concours.
«Avec le recul, je me dis que Super Chef m’a beaucoup apporté. Déjà, le fait d’avoir gagné le concours me conforte dans le choix que j’ai fait, il y a très longtemps, de devenir cuisinier. Puis, cette compétition m’a aussi appris l’essentiel : qu’il faut toujours créer, qu’il faut toujours surprendre, expérimenter et sublimer les plats en y ajoutant sa petite touche personnelle. Car, lorsqu’on travaille depuis très longtemps dans ce domaine, on a tendance à oublier cet aspect des choses. Et Super Chef m’a rappelé qu’il faut non seulement être méthodique mais qu’il faut surtout continuer à expérimenter», nous confie le chef qui est toujours surpris à chaque fois qu’une personne le reconnaît dans la rue : «Les gens sont très sympathiques et j’ai l’impression qu’ils ont vécu avec moi cette aventure.»
Et depuis l’année dernière, le jeune homme, un habitant de Cap-Malheureux, s’est marié à Deyana, celle qui l’encourage au quotidien pour qu’il continue à exceller dans ce qu’il aime faire le plus dans la vie. Car pour lui, c’est une vraie preuve de générosité et d’affection que de mitonner un plat pour quelqu’un et de l’étonner par d’agréables saveurs : «C’est surtout un art.» Ce qu’il aime le plus : expérimenter de nouvelles recettes, la coupe et le traitement des ingrédients, le respect des produits, le mariage des épices, le mélange des sauces et l’esprit d’équipe, qui sont autant de choses qui le lient à sa profession.
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne ratera pas de se mettre devant son écran de télévision pour suivre les aventures de tous ces candidats qui, comme lui, adorent donner libre cours à leur imagination pour ravir les palais : «J’ai vécu de très beaux moments lors de la compétition. J’y ai fait des rencontres, noué des amitiés avec des personnes avec qui je garde toujours contact et j’ai aujourd’hui tout plein de souvenirs qui m’accompagneront, je le sais, pour longtemps encore.»
Car, pour lui, les limites de la création se repoussent constamment pour donner des émotions aux papilles, grâce à des légumes et autres produits comestibles qui se transforment en un mets surprenants aux nuances infinies...