Les deux amis racontent leur passion pour la mystérieuse plante.
Des spécimens qui fleurissent dans le jardin de Gérard Leung.
Silence, ça pousse ! Et ce sont deux fans du dendrobium, du phalaenopsis ou encore du cattleya qui nous invitent dans leurs jardins secrets.
Elle est fantasmagorique. Symbole de la beauté absolue, du luxe et de la volupté. Élégante, colorée, elle est complètement envoûtante. Mystérieuse, elle incarne le mythe de la femme idéale. Elle, c’est l’orchidée, la fleur qui a fait chavirer les coeurs de Ronny Pazot et Gérard Leung, tous deux membres exécutifs de la Orchid Society qui organise ses journées annuelles les 6 et 7 octobre à la municipalité de Quatre-Bornes. Pour l’occasion, cette dernière accueillera une exposition exceptionnelle où le public pourra aller à la rencontre d’une équipe de passionnés, tous fous de ces belles demoiselles.
Car, pour Ronny et Gérard, l’orchidée est une passion qui se communique vite. Il suffit de franchir les portes de chez Gérard, de flâner à travers les stands et d’engager la conversation, et l’on se retrouve pris dans un délicieux tourbillon visuel, odorant, avec plein d’informations, toutes plus intéressantes les unes que les autres.
«Contrairement à une idée répandue, l’orchidée, avec ses fleurs aux formes diverses, n’est pas compliquée à cultiver. Ces fleurs sont en effet des plantes tropicales assez rustiques. Il suffit de leur fournir la bonne dose de lumière et d’humidité», explique Gérard.
Voilà une vingtaine d’années qu’il a eu sa première plante et aussi un véritable coup de foudre pour cette fleur d’exception dont il possède plusieurs spécimens en culture : «On les croit fragiles, mais ces plantes sont en réalité robustes.»
Ronny aussi est très vite tombé sous le charme de cette plante pas comme les autres. Qu’il s’agisse du dendrobium, du phalaenopsis ou encore du cattleya, entre autres, l’homme est aujourd’hui passé maître dans l’art de cultiver cette plante si particulière : «C’est au fil des années, en bouquinant ou en me renseignant sur Internet, que j’ai approfondi mes connaissances sur la culture de ces fleurs. Elles occupent, aujourd’hui, une place importante dans ma vie. Puis, on échange aussi beaucoup de conseils lors de nos rencontres avec les membres de la société.»
Son jardin renferme à présent bien des merveilles : «Cette fièvre qui accompagne l’acquéreur d’une orchidée peut s’expliquer par la satisfaction mais aussi par la fierté de voir apparaître après plusieurs semaines d’attente, un petit bourgeon qui devient une harpe florale. Il y a aussi cette agréable surprise lorsqu’on hume le parfum suave émanant de la fleur dont la couleur et la forme ne ressemblent à aucune autre fleur. Passé cette étape, on est pris pour la vie par cette quête de surprise et de perfection.»
Ronny et Gérard invitent les Mauriciens à venir à leurs journées annuelles à la mairie de Quatre-Bornes. Car, au cours de ces deux jours d’activités, les amateurs comme les passionnés trouveront les conseils adéquats auprès des exposants sur la plus fantasmagorique des plantes !