Un homme d’affaires mauricien, vivant en Angleterre, est poursuivi aux assises pour «rape, sexual assault and inciting a child to engage in sexual activity» devant le tribunal de Croydon. Il plaide non coupable pour les faits qui lui sont reprochés.
L’affaire fait grand bruit au Royaume-Uni. Kamil Hossenbux, un sexagénaire vivant à Croydon, en Angleterre, est accusé du viol d’une écolière de 11 ans. L’accusé, un homme d’affaires mauricien – il dirigeait un language college avant de transformer le bâtiment en maison de retraite –, aurait agressé la fillette à son bureau le 22 septembre 2010. C’est le mercredi 29 août que son procès aux assises a débuté.
Alors que le présumé violeur nie les faits qui lui sont reprochés, la poursuite persiste et signe : il aurait bel et bien agressé la petite après l’avoir récupérée à l’école dans sa voiture. Auparavant, il aurait visionné des sites internet comportant des photos indécentes d’enfants. C’est du moins ce qu’a avancé Karen Holt, représentante de la poursuite.
Selon elle, les parents de la présumée victime connaissent bien le sexagénaire qu’ils considéraient comme «un homme vieux et intelligent». Karen Holt avance que Kamil Hossenbux aurait abusé de leur confiance pour se rapprocher de leur fille. Il avait pour habitude de la récupérer à l’école sous prétexte de venir en aide à la famille.
Le jour de l’agression présumée, il aurait tenu des commentaires désobligeants à la fillette alors qu’ils étaient en voiture, lui disant «qu’elle devenait grande et qu’elle devait commencer à s’intéresser au sexe». L’homme d’affaires mauricien aurait ensuite pris la main de la petite et aurait touché sa jambe en lui disant que c’était le moment d’apprendre avant de la conduire à son bureau.
Sur place, Kamil Hossenbux aurait enlacé la jeune fille avant de lui enlever ses vêtements. Selon la poursuite, il lui aurait fait des attouchements et l’aurait forcée à le caresser en retour avant de la violer sur le sol. Auparavant, l’homme aurait cherché à préparer sa présumée victime à ce qui allait se passer en lui montrant des photos pornos sur son ordinateur.
Après avoir agressé la fillette, le Mauricien lui aurait lancé «you have done good» avant de la conduire chez elle. Devant la maison, Kamil Hossenbux lui aurait remis la somme de cinq livres sterling et lui aurait demandé de ne rien dire à sa mère. Toutefois, la fillette n’a pas tardé à tout déballer à un proche. Sa famille a alors consigné une déposition à la police contre Kamil Hossenbux le 2 octobre 2010.
Lors de son interrogatoire, l’homme d’affaires a dit qu’il avait conduit l’écolière à son bureau uniquement pour lui permettre d’utiliser Internet car elle n’avait pas, selon ses dires, ce service chez elle. Dans sa déposition, Kamil Hossenbux a aussi expliqué à la police qu’il avait pris connaissance par la suite que la fillette avait regardé de la pornographie sur son ordinateur mais qu’à aucun moment il ne l’avait agressée.
Interrogé sur les sites pornographiques figurant sur son ordinateur, il aurait déclaré aux policiers qu’il avait visité seulement des sites naturistes pour voir s’il y avait des possibilités d’affaires. Les analyses de son ordinateur révèlent cependant qu’il avait fait des recherches pour avoir des images d’enfants nus. Affaire à suivre...