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ça ne bouge pas !

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Le lord-maire de la capitale, Mahmad Khodabaccus, pensait avoir trouvé une solution temporaire.

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Les marchands ambulants de la capitale contestent l’ordre de la Cour suprême.

Le lord-maire pensait avoir trouvé une solution pour satisfaire les vendeurs des rues. Mais finalement, celle-ci
ne serait pas légale. Retour à la case départ.

Un problème fixe… depuis des années. Comment faire pour calmer les marchands ambulants tout en faisant respecter un jugement de la cour. C’est le casse-tête – l’énième à ce sujet ! – du conseil municipal de Port-Louis. Si le lord-maire Mahmad Khodabaccus, alors qu’il était «séquestré» par des marchands ambulants dans son bureau, semblait avoir trouvé une solution temporaire dans le feu de l’action le jeudi 6 septembre, il s’avère qu’elle n’est pas réalisable.

Le premier magistrat de la ville se doit de se plier à l’ordre de la Cour suprême qui statue qu’aucun marchand ambulant ne peut opérer dans un rayon de 500 mètres autour du marché central. Pourtant, Mahmad Khodabaccus souhaitait permettre à ces vendeurs d’opérer à la rue Farquhar jusqu’en février 2013. Néanmoins, ce n’est ni à lui ni au conseil municipal de décider si une rue peut être utilisée par les marchands ambulants. Le projet est, donc, irréalisable sans l’accord du ministre des Infrastructures publiques et de la Mauritius Police Force. «Rien ne peut être fait pour l’instant», soutient le lord-maire.

Et les marchands ambulants, très remontés depuis quelques semaines, ne sont évidemment pas contents. Alors là, pas contents du tout ! Hyder Raman, président de la Street Vendors Association, estime qu’il est dommage que le conseil municipal ne détienne aucun pouvoir de décision : «Je suis déçu de l’impuissance de la municipalité.» Néanmoins, il ne désespère pas en attendant le jugement de la Cour suprême, prévu pour la semaine prochaine, qui fait suite à la contestation de l’association concernant l’ordre interdisant la présence des marchands ambulants dans les rues qui se trouvent non loin du marché central.

Du côté des autorités, rien n’a encore été décidé. Rashid Beebeejaun, le Premier ministre par intérim, a présidé une réunion à laquelle assistait, entre autres, le commissaire de police, afin de décider de la marche à suivre concernant la gestion du problème des marchands ambulants. Trouver une solution ou un consensus avec ces vendeurs des rues ou alors faire appliquer l’ordre de la cour dans le calme et la compréhension… Un pari difficile, voire impossible, semble-t-il.

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