Le Dr Rajat Goswamy et Géraldine Fayd’herbe, Fertility Nurse Manager, tenant deux bouts de chou nés par fécondation in vitro.
Le Dr Rajat Goswamy en compagnie d’un couple
de patients et de sa petite.
Le premier centre de fertilité à Maurice a récemment célébré ses dix ans d’existence. Son expertise a permis à de nombreux couples mauriciens de donner la vie.
La fécondation in vitro (FIV) a permis la naissance de plusieurs dizaines de milliers d’enfants dans le monde. À Maurice, 400 bébés ont vu le jour suivant ce procédé et au moins 400 autres sont nés grâce à d’autres traitements offerts par le Harley Street Fertility Centre qui a ouvert ses portes en 2002. Voilà déjà dix ans que ce centre permet à des couples de réaliser leur rêve : celui d’avoir un enfant.
Pour fêter ce bel anniversaire, ces heureux parents et leurs enfants ainsi que des invités spéciaux venus d’Angleterre avaient été conviés, le samedi 25 août, au siège du centre, à Floréal. Ils ont aussi célébré les 30 ans de carrière du Dr Rajat Goswamy, fondateur et directeur médical du Harley Street Fertility Centre, au service de la fécondation in vitro. Les invités ont ainsi eu l’occasion de rencontrer l’équipe du centre qui se compose du Dr Rajat Goswamy, de deux embryologistes, d’un Fertility Nurse Manager, d’une infirmière et de deux secrétaires. Le centre dispose aussi d’une panoplie d’équipements et d’un laboratoire de haute technologie afin d’assurer un service de niveau international.
Si, il y a encore quelques années, avoir recours aux techniques de procréation médicalement assistée était une pratique peu courante à Maurice, aujourd’hui, ils sont de plus en plus nombreux à faire appel aux services proposés par le Harley Street Fertility Centre. «Nous avons beaucoup de patientes qui viennent pour une seconde opinion, et pour obtenir un diagnostic. Le Dr Goswamy les dirige ensuite vers le traitement adapté à leur cas, qui n’est pas obligatoirement une fécondation in vitro. Nous offrons nombre d’autres traitements, et traitons les patientes au cas par cas», explique Géraldine Fayd’herbe, Fertility Nurse Manager.
Outre la FIV, l’établissement propose de nombreux services tels que la laparoscopie pour le traitement d’endométriose et les problèmes ovariens, la hysteroscopie pour enlever les fibromes, les polypes et traiter les problèmes de la cavité utérine, l’éclosion assistée au laser, l’insémination utérine, la congélation d’embryons, la biopsie testiculaire et la congélation de tissus testiculaires et de spermatozoïdes.
Mais l’une des premières étapes, la plus déterminante, est la consultation : «Les patientes viennent pour une première consultation, suivant laquelle elles font une prise de sang et une échographie, et pour leur époux, un spermogramme. Aussitôt le diagnostic confirmé, nous les préparons au traitement. Si c’est une FIV qui est indiquée, elles voient notre infirmière qui parcourt en détail avec elles les étapes de celle-ci, et les formalités.»
S’ensuivent ensuite les piqûres journalières afin de stimuler les ovaires à produire des ovocytes, le prélèvement des ovules, la fécondation des ovules au laboratoire avec les spermatozoïdes du conjoint, le suivi du développement des embryons, le remplacement des embryons, le test de grossesse au bout de deux semaines suivant l’implantation.
Selon Géraldine Fayd’herbe, «les chances de réussite dépendent de l’âge des patientes, de la qualité de leurs embryons, et de leur historique, mais nous tournons autour de 45 % en moyenne. Plus les patientes sont jeunes, plus elles ont des chances de réussir». Pour bénéficier des services du Harley Street Fertility Centre, il faut compter entre Rs 12,000 et Rs 140 000, selon le traitement indiqué.