Les aspects négligés lors de la première enquête policière dans le cadre du meurtre de l’Irlandaise Michaela Harte, sont passés à la loupe depuis l’acquittement d’Avinash Treebhowon et de Sandip Mooneea. Les enquêteurs de la Special Cell du CCID placée sous la responsabilité du DCP Sooroojbally, n’écartent aucune piste. À ce stade de l’enquête, il nous revient qu’aux Casernes centrales, les enquêteurs sont «confiants» d’aboutir à quelque chose.
Ainsi, tous les employés du Lux* (ex-Legends) ont été sommés de fournir un échantillon de leur ADN pour des analyses scientifiques. Les employés qui étaient en service le jour du drame ont également dû fournir une empreinte digitale pour les besoins de cette enquête. Cette démarche fait suite à un rapport de la police concernant cinq empreintes retrouvées dans la chambre 1025, soit celle occupée par la victime et son époux John McAreavey lors de leur séjour au Legends, en janvier 2011.
Celles-ci se trouvaient, entre autres, sur la porte principale de la chambre et celle des toilettes. Elles n’appartiendraient ni à Michaela Harte, ni à John McAreavey, ni à Avinash Treebhowon, ni à Sandip Mooneea. La police prend également en considération le témoignage d’une touriste allemande qui a dit avoir vu un vigile aux allures louches aux environs de la chambre 1025, le jour du drame. Les enquêteurs se penchent
également sur les marchands de plage qui ont disparu depuis janvier de l’année dernière.