On verra beaucoup l’Allemande à partir
de septembre.
On n’arrête pas de la voir dans plusieurs spectacles, et ce n’est pas près de s’arrêter. Rencontre avec une chanteuse lyrique des plus passionnées par son art.
«Je suis en retard», Busy, busy, busy, la dame. C’est un peu l’impression que l’on a lorsqu’on rencontre Katrin Caine. Il faut l’avouer, elle sera bientôt un peu partout : La Traviata en septembre, dans le cadre du Opera Festival de cette année, en octobre, pour le spectacle The Sound of Music, et en novembre, pour son one-man show musical. En fait, elle est juste passionnée par sa musique. Tout comme elle est tombée sous le charme de notre pays.
C’est une histoire d’amour qui a suivi une autre. «C’est mon futur époux qui m’a convaincue de venir ici. C’est très différent de l’Allemagne, d’où je viens, mais il y a de très bonnes choses à dire de l’île Maurice, c’est un beau pays», lance une Katrin Caine souriante, qui avoue toutefois qu’elle ne profite pas souvent de la mer, préférant se relaxer devant les beaux paysages de nos plages.
Quoi qu’il en soit, il y a toujours eu la musique. «Comme beaucoup de personnes, j’aimais chanter. Mes parents étaient aussi portés sur le chant, notamment les folksongs. Et puis, on m’a fait prendre des leçons. Mais à un moment donné, j’aspirais à devenir prof. Or, je crois qu’il y a eu un déclic, lorsqu’à l’université à Munich, j’ai dû prendre en charge des enfants pour leur apprendre la musique. Et je me suis dit que j’allais étudier le chant lyrique.»
«C’est un plaisir…»
La voilà bien partie pour la gloire, tout en n’oubliant pas d’apprendre le chant aux plus petits. D’ailleurs, ici, elle a créé l’Opera Mauritius Children’s Choir. Entre autres activités, puisqu’on l’a vue pas mal de fois sur scène : dans les shows opératiques Les Pêcheurs de Perles en 2009, Carmen l’année suivante, et d’autres spectacles plus modestes (Hansel et Gretel) et commerciaux (Mamma Mia).
Que retient notre interlocutrice de toutes ces expériences ? «Ce qui m’a agréablement surprise ici, c’est que beaucoup de musiciens et chanteurs qui n’ont pas eu une formation professionnelle sont quand même d’un excellent niveau. Du coup, c’est un plaisir de travailler avec ces artistes», dit-elle.
Notre interlocutrice trouve aussi que «les Mauriciens aiment beaucoup entendre de jolies voix. Ce qu’il faut dans un spectacle lyrique, c’est le rendre accessible, pour que le public non initié puisse suivre et apprécier, tout comme les inconditionnels, mais vu l’affluence lors ces différents spectacles, je pense que nous allons dans la bonne direction».
En tout cas, elle n’est pas près de tirer sa révérence. Tiens, la voilà qui s’en va, pour les répétitions de ses spectacles. On ne sait pas lequel, il y en a tellement…
La Traviata s’amène
Verdi à l’honneur ! Les dates pour La Traviata, événement phare de Opera Festival de cette année, sont déjà confirmées. Le tout se tiendra au Mahatma Gandhi Institute (MGI), à Moka. Pour ceux qui ne le savent pas, cet opéra nous raconte l’histoire de Violetta, interprétée par Véronique Zuël-Bungaroo, et Alfredo, interprété par Francesco Petrozzi, dans le Paris des années folles. Les dates sont comme suit :
Vendredi 14 septembre, 20 heures
Dimanche 16 septembre, 15 heures
Mardi 18 septembre, 20 heures
Jeudi 20 septembre, 20 heures
Samedi 22 septembre, 20 heures
Billets en vente dans le Rezo Otayo (tel : 466-9999) aux prix suivants :
Carré d’or - Rs 1500
Première - Rs 900
Seconde - Rs 600
Troisième - Rs 400
Latérale - Rs 100
La Mélodie du Bonheur locale
C’est à partir du 12 octobre que vous allez pouvoir profiter de la version mauricienne de La Mélodie du Bonheur, qui sera jouée au J&J Auditorium, à Phoenix. Si les dialogues seront en français, les chansons seront, elles, en anglais. L’histoire n’a pas changé : on nous conte toujours l’histoire de Maria, jeune fille vivant dans un couvent qui part s’occuper des sept enfants de la famille Von Trapp. Et bien sûr, l’amour rôde, comme dans le fameux film de 1965, oscar du meilleur film et du meilleur réalisateur (Robert Wise) en 1966, avec les fameux Julie Andrews et Christopher Plummer.
Les billets seront bientôt en vente à Rs 600, Rs 400 et Rs 200 et Rs 100.