La mère du jeune homme est complètement anéantie par cette disparition tragique.
Ce jeune peintre automobile était à vélo lorsqu’il a été heurté par une voiture le 30 juillet. Ses proches sont inconsolables.
Sa vie a pris une tournure tragique alors qu’il était à la fleur de l’âge. France Hergie Simon, qui devait fêter ses 20 ans le 4 novembre prochain, a été tué dans un accident de la route. Il a été fauché par une voiture, le lundi 30 juillet, aux alentours de 19h30.
Cet habitant de la cité Villemin, qui travaillait comme peintre automobile, se rendait à Beau-Bassin à bicyclette lorsqu’il a été renversé par une voiture, conduite par un boulanger de 20 ans. Il a été conduit à l’hôpital Jeetoo, où les médecins ont constaté son décès.
Un sentiment d’incompréhension anime les proches de France Hergie Simon. Son père Mario se demande comment le conducteur du véhicule a fait pour ne pas voir son fils alors que ce dernier tenait une torche dans une main. «La torche fonctionne toujours. Elle est actuellement au poste de police», précise-t-il.
Clairette, la mère de la victime, raconte qu’elle est la dernière à avoir vu son fils : «Il était rentré du travail et regardait la télévision lorsque son ami Thierry est venu le voir pour lui demander de l’accompagner à la banque. Il est sorti peu après, sans savoir que les minutes de sa vie étaient comptées.»
Thierry, qui joue de la musique au sein du groupe Jah Spirit dans lequel Hergie évoluait comme chanteur, explique, quant à lui, que la voiture n’aurait pu éviter la collision car le chauffeur roulerait trop vite. Dans sa déposition, ce dernier a déclaré que le cycliste a subitement surgi en face de lui, en venant de la rue Emile-Duval. Ce que dément formellement l’ami du défunt.
«Thierry nous a dit que le chauffeur ne s’est pas arrêté après l’accident. Il aurait entraîné Hergie sur plusieurs mètres avant de faire demi-tour pour se rendre au poste de police de Beau-Bassin, laissant mon fils sur l’asphalte», s’insurge Mario, qui ne souhaite qu’une chose, que justice soit rendue à son fils.
Un autre victime à déplorer à Case-Noyale
Louis Gino Gilbert Rome a connu une fin atroce. Cet habitant de la cité CHA à Case-Noyale a été retrouvé inerte à côté de sa motocyclette, sur la route principale à Petite-Rivière-Noire, le lundi 30 juillet vers 16h45. Son décès a été constaté à son arrivée à l’hôpital Yves-Cantin. Selon le rapport d’autopsie, cet habitant de l’Ouest a succombé à de graves blessures à la tête.
Un chauffeur d’autobus de 40 ans, habitant Mont-Blanc, à Chemin-Grenier, a expliqué à la police qu’il roulait sur la route de Case-Noyale en direction du Morne lorsque l’autobus qu’il conduisait a renversé le motocycliste, après que ce dernier eut heurté l’arrière d’un camion conduit par un habitant de Baie-du-Cap, âgé de 39 ans. L’alcotest pratiqué sur les deux conducteurs s’est révélé négatif. Une charge provisoire d’homicide involontaire pèse sur eux. Ils ont été relâchés sur parole le jour de l’accident.
Les proches du Pandit Basenoo envisagent des poursuites
Les enfants du défunt pandit Dhankeswar Basenoo sont d’avis que l’accident de la route ayant coûté la vie à leur père, n’aurait pas eu lieu si le chauffeur de l’autre véhicule avait respecté la limite de vitesse. C’est pour cette raison que Kamlesh et Vivek, ainsi que leur soeur Anju, envisagent des poursuites contre l’autre chauffeur, dont l’indicateur de vitesse s’est arrêté à 100 km/h après la collision. Selon eux, ce dernier devait certainement rouler au-delà de cette vitesse, car le câble d’accélérateur s’était également rompu auparavant.
Le pandit Dhankeswar Basenoo a rendu l’âme le 22 juillet alors que son véhicule était entré en collision avec une voiture le 2 avril. Affaire à suivre…
Le chauffeur de la Porsche retourne sur les lieux du drame
Il est retourné sur la scène de l’accident dix-huit jours plus tard, pour une reconstitution des faits. Lui, c’est le chauffeur de la Porsche qui avait percuté cinq personnes, dont un jeune policier à Calebasses. L’accident s’était produit le 15 juillet aux alentours de 6h15. Lors de son interrogatoire, le chauffeur de la Porsche, qui a retenu les services de Me Dick Ng Sui Wa et qui fait l’objet d’une charge provisoire d’homicide involontaire, a dit qu’il n’a rien pu faire pour éviter la collision car il faisait sombre. De plus, dit-il, des curieux traversaient l’autoroute dans tous les sens pour aller voir un accident qui avait précédemment eu lieu.