Le prêtre était considéré à la fois comme un compagnon de route, un ami, un frère ou encore un mentor…
Il s’en est allé après trois années d’une lutte acharnée contre la maladie. C’est le 15 juillet, à l’âge de 72 ans, que s’est éteint le père Robert Jauffret qui souffrait d’un cancer de la peau. Mais jusqu’à la fin, disent ses proches, celui que beaucoup considèrent à la fois comme un compagnon de route, un ami, un frère, un mentor, un grand homme a tenu bon et a vécu… pleinement. Avec son courage et son sens de l’humour légendaire.
«Le départ de Robert reste pour nous comme une déchirure, comme quelque chose qui se brise», a déclaré Mgr Maurice Piat dans son homélie, lundi dernier, lors de la messe pour les funérailles – en l’église Sacré-Cœur, à Beau-Bassin – de celui qui s’est beaucoup investi dans l’accompagnement des couples au sein de Marriage Encounter et des Équipes Notre Dame et au niveau des groupes d’action catholique. «Sa proximité avec les familles et son amitié fidèle ont été un soutien précieux pour beaucoup. De même avec les jeunes, il les rencontrait sur la rue, dans les classes de catéchèse, dans les équipes d’action catholique. Sa flamme et sa conviction ne les laissaient pas indifférents. Combien d’adultes aujourd’hui parents dont Robert a été leur aumônier au sein de Jeunesse Indépendante Chrétienne ou Jeunesse Ouvrière Chrétienne», a témoigné l’évêque.
Ils sont nombreux à avoir été témoins de la force spirituelle et physique du prêtre, à l’instar du père Eddy Coosnapen, son grand ami, qui a toujours été à ses côtés, encore plus durant les années où il a mené une bataille sans merci contre la maladie. Comme l’a souligné Mgr Maurice Piat, lors de ses funérailles, empreintes d’émotions, où était présente une très nombreuse assistance : «Robert est resté vivant jusqu’au bout»… Une messe sera dite pour la mémoire du père Jauffret, aujourd’hui en l’église Sacré-Cœur à 9h30 pour le repos de son âme.