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Le père Henri Souchon fête ses 60 ans de sacerdoce

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Le père Henri Souchon entouré des pères Laurent Rivet et Gérard Mongelard.

Il a, en 60 ans de prêtrise, marqué bien des esprits. Par ses homélies aux messes du dimanche en l’église Immaculée-Conception, à Port-Louis, où il a servi pendant 40, ans. Mais aussi par ses sorties publiques dans les médias où il n’hésitait pas à dire haut et fort le fond de sa pensée concernant les faits de société, la politique, entre autres.

Eh oui, personnage incontournable de l’église catholique à Maurice, le père Henri Souchon a fêté ses 60 ans de sacerdoce le jeudi 12 avril en l’église Immaculée-Conception lors d’une messe présidée par Mgr Maurice Piat. «Alors, vous avez devant vous un prêtre heureux qui ne fête pas une petite noce d’argent, encore moins une petite noce d’or. Mais des noces de diamant», a-t-il déclaré lors de cette messe suivie de son traditionnel «hip hip hip».

Aussi connu comme celui qui «fer mariaz mix», le père Henri Souchon a tenu à fêter cet événement entouré de plusieurs prêtres du clergé, de l’imam Rafick Hatteea, de l’achagar Soodarajen Maistry et de Mgr Ian Ernest et de ses fidèles paroissiens. Tout ce beau monde avait été convié à la cure de l’église Immaculée-Conception après la messe pour une collation.

Pour rappel, c’est au séminaire à Rome que le père Henri Souchon a été formé pour devenir prêtre. Il a été ordonné en l’église des Douze apôtres, à Rome, avec une cinquantaine de séminaristes de toutes nationalités, dont le père Noël Koenig. Aujourd’hui, il n’a plus de charge paroissiale. Ce sont les pères Laurent Rivet et Gérard Mongelard qui ont la charge de la paroisse de l’Immaculée-Conception.

Le père Henri Souchon réside actuellement à Bonne-Terre dans la maison autrefois occupée par le cardinal Margéot. Mais il n’est pas pour autant inactif. Car il continue à oeuvrer pour le bien-être des enseignants dans les écoles primaires en chapeautant la construction des salles de profs et la rénovation des écoles Il est étroitement lié aux dîners du dimanche des «mam sans baz», les sans-abri de Port-Louis.

Tous les jours, à l’exception du mercredi, il célèbre la messe de 7 heures à la chapelle du couvent des Filles de Marie, à Bonne-Terre. Il est responsable actuellement du projet de construction d’un bâtiment à Pointe-aux-Sables pour abriter l’école Oasis de Paix, dédiée aux recalés du CPE et aux rejetés du système de l’éducation primaire de Maurice. Comme quoi, celui qui fêtera ses 88 ans le 4 mai a encore de l’énergie à revendre.

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