La jeune femme reprend lentement des forces.
Une jeune femme de 18 ans, enceinte de trois mois, a fait une fausse couche après qu’elle aurait été agressée sexuellement. Elle nous raconte son calvaire.
Elle le considérait comme un ami mais avait tort. Celui-ci aurait abusé d’elle dans une maison abandonnée. Corinna (prénom fictif), enceinte de trois mois, a perdu son bébé après le viol. Par la suite, la présumée victime, âgée de 18 ans, a été hospitalisée pendant quelques jours avant d’être autorisée à rentrer chez elle. Le présumé agresseur, Brian David Verny, 31 ans, est, lui, en détention policière sous une charge provisoire de viol.
Les faits remontent au 2 mars. Dans sa déposition, Corina raconte que son «ami» est venu la voir vers 20 heures pour lui demander son aide sous prétexte que sa tante était malade. La jeune femme, n’ayant pas de raison de douter de lui, l’aurait alors suivi. Mais en route, l’«ami» se serait arrêté devant une maison abandonnée.
«Il m’a entraînée de force dans cette maison et a déchiré mes vêtements. J’ai tenté de m’enfuir mais en vain. Il m’a donné de nombreux coups au visage et sur le corps pour m’empêcher de prendre la fuite. Il m’a aussi donné des coups de poing au ventre. Je croyais que j’allais mourir. Je voyais noir», confie la jeune femme, encore sous le choc. Sa sale besogne terminée, l’homme aurait déposé Corina à quelques mètres de son domicile.
Lorsqu’elle débarque chez elle, les siens sont choqués par son état. «Elle était pratiquement nue. Elle était recouverte uniquement d’un tissu et était très perturbée. Peu après, nous l’avons transportée à l’hôpital où elle a été admise. Le personnel soignant n’a rien pu faire pour sauver son bébé», explique sa mère.
Brian David Verny a été arrêté le 4 mars. Auparavant, il aurait proféré des menaces contre la famille de la jeune femme. «Il est venu chez nous dans la soirée de samedi et cherchait à voir ma fille qui était à l’hôpital à ce moment-là. Mon concubin lui a alors demandé des explications concernant le viol mais il a tout nié en bloc. Une violente altercation a éclaté entre eux. Il a reçu deux gifles lors de la dispute. Il est parti et est revenu peu après muni d’un manche de pioche et d’une barre de fer. Il n’a pu rien faire car nos proches s’étaient rassemblés pour lui tenir tête.»
La présumée victime a été autorisée à rentrer chez elle le lundi 5 mars. La veille, elle a consigné une plainte à la police pour dénoncer son agression. Nous n’avons pu avoir la version du présumé agresseur, en détention actuellement. L’enquête continue.