Mgr Piat et Mgr Ernest privilégient l’unité nationale.
Une préoccupation à cœur : l’unité. Dans leurs lettres pastorales respectives, publiées cette semaine dans le sillage du carême chrétien, l’évêque de Port-Louis, monseigneur Maurice Piat et l’évêque de Maurice, monseigneur Ian Ernest, se rejoignent sur ce point. Pour les deux hommes d’église, il est important de bâtir une nation mauricienne et de s’interroger sur la nécessité du Best Loser System.
«Pourquoi garder dans notre Constitution l’inscription d’une telle méfiance ? Est-ce avec elle que nous bâtirons une nation mauricienne ? Pourquoi désespérer du Mauricien qui sommeille en nous ? Il n’est pas mort, il dort. Qui le réveillera ?» écrit Monseigneur Maurice Piat, le chef de l’église catholique à Maurice. Ce dernier a, également, mis l’accent sur la tolérance et la place importante qu’il faut accorder à la foi au quotidien.
Pour sa part, Monseigneur Ian Ernest estime que : «Les réformes électorales semblent nous préoccuper ces jours-ci et les débats révèlent encore une fois notre incapacité à aller au-delà de nos clivages ethniques, car le pouvoir et les intérêts de certaines personnes pourraient échapper à leur contrôle.» Le chef de l’église anglicane locale s’est, également, appesanti sur la place et l’utilité de l’église dans le monde actuel.