Une vie à cent à l’heure. L’étudiante s’occupe d’un mouvement très actif qui réunit des jeunes de l’université de Maurice.
Ne vous fiez pas à son look de jeune fille… Petit short et haut blanc pour faire face à la chaleur caniculaire d’un après-midi à Réduit. Melina Mootien, 22 ans, est une étudiante pas comme les autres. La jeune femme, en troisième année de psychologie à l’université de Maurice, est la présidente de la branche de l’Association internationale des étudiants en sciences économiques et commerciales (AIESEC) de l’université de Maurice: «Elle regroupe des étudiants de plus de 110 pays et aide à leur épanouissement sur le plan professionnel et personnel», explique, avec beaucoup de fierté, cette habitante de Rose-Hill, ancienne élève du collège de Lorette de Quatre-Bornes.
Cette association a organisé hier, samedi 25 février, un «global village», un carrefour des cultures au Bagatelle Mall of Mauritius : «Les étudiants étrangers qui sont à Maurice dans le cadre de programmes d’échanges partagent leur culture aux Mauriciens.» Des chants, des danses, des dégustations… C’est au rythme de ce programme interculturel qu’a vibré le centre commercial. Un moment de joie et de partage, selon Melina qui représentera Maurice, dans quelques semaines, au sommet de l’AIESEC au Mozambique où elle a été sélectionnée dans la catégorie de «meilleur leader».
Et c’est justement grâce à un programme d’échanges que Melina Mootien a connu l’AISEC et est devenue une AIESECer : «Je me suis inscrite pour partir en Inde et travailler dans les régions pauvres. C’était un voyage financé par l’association. Mais je ne le savais pas, forcément. C’est sur place, lors d’une conférence, que j’en ai appris plus sur le mouvement.» De retour à Maurice, elle fait acte de candidature pour rejoindre ce groupe. Elle remplit les critères et devient membre (pour plus d’infos à ce sujet, n’hésitez pas à faire un tour du côté de la page facebook du groupe : https://www.facebook.com/pages/AIESEC-University-of-Mauritius/1299438030...).
En quelques mois, elle se fait une place au sein du mouvement. Son dévouement pour l’association qui prône la paix dans le monde, lui vaut de se faire reconnaître par ses pairs : «Si on veut être un AIESECer, il faut donner de son temps. Deux heures par semaine ne suffisent pas !» Aujourd’hui, elle gère la branche de Réduit – il y en a une autre à l’Université des Technologies, par exemple –, ses 80 membres, ses nombreux comités et ses différents projets : «Je suis, désormais, plus mature et le time management n’a plus de secret pour moi.»
Des atouts indispensables pour une future carrière, estime celle qui veut se spécialiser dans la psychologie industrielle : «AIESEC est également là pour ça, nous aider à nous améliorer, à développer nos aptitudes.» Une expérience inoubliable à vivre : «Je rencontre des étudiants de différents pays. J’ai des amis partout dans le monde.»